Les post-communistes craignent de subir le même sort que l’Aube dorée.

  

Grèce. Un organe de presse du Parti post-communiste Syriza annonce que le gouvernement prépare une campagne contre la gauche radicale. Un petit groupe à l’intérieur du bureau du Premier ministre mettrait au point une campagne visant à cibler la violence de la gauche radicale en utilisant la « théorie des deux extrêmes » (après les ultranationalistes de l’Aube dorée, les post-communistes de Syriza). Les téléphones portables de certains députés post-communistes seraient sur écoute. La campagne « contre la violence gauchiste  » serait conduite en trois étapes : 1/ une surveillance systématique des cadres et dirigeants de Syriza en vue 2/ d’établir  des liens directs entre ce parti d’opposition politique (souvent donné deuxième, voir premier parti du pays dans les sondages) et la violence. 3/ La mobilisation de la justice afin d’associer Syriza à une organisation criminelle et de pouvoir briser judiciairement le parti. Un porte-parole du gouvernement a qualifié ces affirmations d’absurdes.