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16/08/2013

Interview de Robert Stenkvist des Démocrates suédois.

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Le site en allemand PI-News a interrogé Robert Stenkvist des Démocrates suédois. Voici la traduction de l'interview :

PI News : Décrivez-nous en quelques mots votre travail chez les Démocrates suédois ainsi que votre parcours personnel.

Robert Stenkvist : Merci. Je suis le président des Démocrates suédois pour les quartiers de la périphérie de Stockholm. Ma tâche est d’aider au développement dans les municipalités situées autour de Stockholm. J’ai travaillé durant 17 ans dans le milieu scolaire.

PI News : Robert, décrivez-nous en bref l’histoire des Démocrates suédois et leurs demandes politiques principales.

Robert Stenkvist : Les Démocrates suédois ont été fondés en 1988 en conséquence de la politique suédoise d’immigration. Il n’y avait à l’époque pas d’opposition et les Démocrates suédois sont nés ainsi. Au début, c’était seulement un petit parti. Ça a été un dur labeur de développer, sans argent et lors de nos temps de loisir, un engagement politique tout en subissant la haine des partis en place. Désormais, nous siégeons  au Parlement et c’est un fabuleux succès.

PI News : J’ai vu des banlieues ghettoïsées à Stockholm, comme Rinkeby et Husby, où on s’imagine être à Beyrouth,  Khartoum ou Mogadiscio. Quelle est l’actuelle politique d’immigration du gouvernement et que feraient de mieux les Démocrates suédois, avec ou sans participation gouvernementale ?

Robert Stenkvist : Le gouvernement ne fait presque rien. Il poursuit tout simplement la politique d’immigration. Pourtant, celle-ci ne fonctionne visiblement pas. Elle  a amené tellement de gens en si peu de temps. Il y a des révoltes, du chômage parmi les immigrés, ils n’apprennent pas la langue suédoise et il y a simplement trop d’étrangers. Les Démocrates suédois désirent réduire l’immigration de 90 %. Cela signifie pour les immigrés une meilleure formation scolaire, des perspectives d’avenir, la possibilité de faire connaissance avec la culture suédoise – donc une grande quantité d’amélioration.

PI News : Frederik Reinfeldt, le Premier ministre actuel, membre de l’ainsi dénommé  « Parti modéré » compte parmi ses ancêtres un Noir qui était directeur de cirque. Il a fait savoir publiquement qu’en raison de son passé familial il est un grand ami de l’immigration africaine.  Pourquoi existe-t-il un tel degré d’acceptation parmi le peuple suédois et qu’elle est la réponse des démocrates suédois ?

Robert Stenkvist : Nous considérons que cela est un peu curieux. Mais nous n’en disons pas plus. Cela ne nous intéresse pas. C’est la politique qui compte, pas un parent [du Premier ministre]. Pour nous, ce n’est pas un thème.

PI News : En tant que parti conservateur affirmé, ne vous retrouvez-vous pas face à un paysage médiatique hostile ? Comment réagissez-vous aux informations déformées ou au boycott du parti par les médias ?

Robert Stenkvist : Les Démocrates suédois ont été souvent dénigrés, particulièrement avant les élections de 2010. D’une façon générale, la situation s’améliore lentement.  Lorsqu’on ne recule pas, la situation ne peut que s’améliorer. Nous avons une stratégie de communication et nous nous y tenons. Nous nous en tenons à nos convictions  et les donnons aux médias. C’est notre stratégie.

PI News : Quels sont les objectifs des Démocrates suédois en vue des élections de 2014 et qu’elle est la vision du peuple suédois  et de votre parti sur le long terme ?

Robert Stenkvist : Sur le long terme, je voudrais répondre que l’objectif est d’arriver à 50 %. Alors, on peut vraiment conduire des changements. Je pense que cela sera possible. Nous sommes déjà le troisième parti du pays. Il y a quelque années, personnes n’aurait cru cela possible. En 2014, nous voulons jouer le rôle de balance du pouvoir afin d’influer sur les événements.

PI News : Il y a, ou il y avait, en Allemagne seulement peu de partis conservateurs affirmés. Avez-vous en tant que Parti conservateur en Europe un conseil à donner ?

Robert Stenkvist : Vous pouvez naturellement copier les partis conservateurs qui ont le plus de succès en Europe. Pour cela vous devez surmonter votre histoire allemande et la seconde guerre mondiale. On ne peut pas en permanence vivre avec un sentiment de culpabilité. Et regardez les autres partis conservateurs en Europe ! Il y a beaucoup d’autres exemples.

PI News : En Allemagne, les élections législatives ont lieu en septembre.  Quel conseil pouvez-vous donner, de votre point de vue, aux électeurs ?

Robert Stenkvist : Utilisez votre propre raison et lisez cet excellent site internet PI –News auquel j’accorde cette interview. Utilisez votre raison et ne reculez pas. Restez sur vos convictions.

PI News : Cela me conduit à la dernière question. Quel est votre message aux 100.000 lecteurs de PI-News ?

Robert Stenkvist : Je répète. Ne reculez pas. Restez sur vos droits. Ce sont vos droits démocratiques.

PI News : Au nom de PI-News, je vous remercie du fond du cœur et vous souhaite, ainsi qu’à votre parti, en vue des prochaines élections, le meilleur.

Robert Stenkvist : Merci beaucoup. 

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Robert Stenkvis

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