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11/06/2013

Le PdL perd Rome et la Ligue, en déroute, Trévise.

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Le résultat des municipales : « Toutes les villes au centre gauche » (Corriere, Repubblica, Stampa), « Rome, la victoire de Marino » (Messaggero)

« Elections municipales  : au ballotage, les principales villes vont aux candidats soutenus par le PD et par le centre gauche qui remporte tous les duels avec le centre droit, la Ligue, les centristes. Succès du PD également au 1er tour en Sicile. I. Marino l’emporte à Rome. Le PdL est battu. La Ligue, en déroute, perd Trévise au bout de 19 ans. Le président du Conseil : maintenant le gouvernement est plus fort. Affluence en baisse notable : de 59,8% à 48,6% en 15 jours » (Corriere). Les commentateurs mettent en garde contre « la thèse d’une Italie plus ‘’américaine’’ car on va moins voter, comme aux Etats-Unis » (Corriere, Stampa) et qui est, selon M. Franco (Corriere) « auto-consolatoire à la limite de l’instrumentalisation ». Pour lui, en effet, « la baisse d’affluence est symptomatique d’une fracture dans le pays », même si « la volonté de stabilité » existe et « d’actes du gouvernement qui la justifient ». Il estime que « prendre le raccourci d’un exécutif homogène aux alliances locales risque de l’éloigner, et de faire perdre un temps précieux à l’Italie ». Quant à F. Geremicca (Stampa), il souligne le « paradoxe du PD, qui a gagné mais trop : 16 à 0 est une magnifique exagération qui pourrait créer des problèmes au gouvernement Letta » et commente : « E. Letta a été le premier à s’en rendre compte, se dépêchant d’expliquer qu’il ne s’est rien passé : ‘’un résultat qui renforce le schéma des larges ententes et me pousse, et nous pousse, à travailler plus encore’’. Il aimerait croire qu’il en est ainsi mais il sait, hélas, que les choses pourraient être différentes, avec la nervosité des ‘’faucons’’ du PdL. Et le silence de Berlusconi est loin d’être rassurant ». Geremicca estime que « l’on reviendra rapidement aux problèmes actuels qui résident dans le rapport entre PD et gouvernement, avec la pression incessante exercée par Matteo Renzi. […] La trêve sera de courte durée : pas même le temps de profiter de la victoire ». Pour S. Folli, au Sole, « le système politique confirme ses fragilités mais Letta en tire avantage » : « un pas après l’autre, cet exécutif de larges ententes se consolide. Si le cadre général ne subit de trop grands revers, le gouvernement pourrait même durer plus que prévu » et selon lui « ce ne seront pas ces municipales qui détermineront une issue imprévisible ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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