La Ligue vote la motion qui détermine les rails du train des réformes.

Italie. La réforme du mode de scrutin est au centre des articles de politique intérieure, de même que les difficultés du centre gauche à cet égard – « Les pro-Letta : Renzi veut faire tomber le président du Conseil » (Corriere) – et « l’inquiétude de Napolitano » (Repubblica) : « La motion qui détermine les rails du train des réformes est passée avec le vote de la majorité, soutenue par la Ligue. Le décret-loi constitutionnel est prévu dans un mois. Au sein du PD, c’est l’affrontement autour d’une éventuelle évolution semi-présidentialiste » (Stampa). « La feuille de route de Letta : mener à bien les réformes en dix-huit mois puis fin de l’exécutif », « la gauche nerveuse rend difficile la mise en œuvre des réformes » (Corriere). E. Letta a tiré la sonnette d’alarme : ‘’inutile de faire semblant de faire des réformes pour ensuite se disputer et ne rien faire’’ », revenant sur « la motion proposée par Giacchetti, soutenu par des députés proches de Renzi pour revenir à la vieille loi électorale : le mattarellum » (Corriere). M. Breda évoque « le rappel à l’engagement avec Napolitano » : « Enrico Letta est à la barre du navire, qui fait route avec difficulté, et il sait que Napolitano veille pour soutenir ses efforts ». La Repubblica évoque « L’inquiétude de Napolitano : ‘’réforme de la loi électorale en danger. Le Président prêt à secouer les partis dans son discours pour la fête du 2 juin ». Romano Prodi publie une intervention au Messaggero : « Semi-présidentialisme : le médicament français pour rapprocher les citoyens ». R. Bindi, ancienne présidente du PD, s’exprime dans la Stampa : « Non au semi-présidentialisme, la Constitution en serait totalement chamboulée ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)