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13/12/2012

Tensions au sein du PdL.

Le Peuple de la liberté.jpg

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« L’halte-là du Professeur au Cavaliere : ‘une option sans aucune possibilité’ » (Francesco Bei, La Repubblica) :  « Mario Monti n’a pas assisté au show de Berlusconi mais en parcourant les dépêches le concernant, il a eu confirmation du manque de fiabilité du personnage – notamment suite à l’idée que Monti puisse accepter de prendre la tête d’un front PdL-Ligue. Le jugement de Monti est sévère : ‘j’exclus toute reprise d’un rapport avec Berlusconi’ dit-il. Et si le palais Chigi répète officiellement un ‘no comment’ sur l’offre du Cavaliere, certains rapportent l’ironie du président du Conseil : ‘Cette manière de soutenir quelqu’un tout en refusant la confiance à son gouvernement est pour le moins curieuse’. Il a bien saisi l’astuce : le leader du PdL fait mine de vouloir le soutenir pour que son parti reste uni et pour éviter la scission de l’aile catholique modérée. A la lecture des sondages, Monti ne se fait pas d’illusions sur qui aura la prime de majorité à la Chambre mais en cas de résultat moins tranché au Sénat, une discussion avec Bersani sur une coalition élargie au centre montien pourrait avoir lieu, définissant le rôle de chacun. Parmi les montiens, certains imaginent un duo Bersani-Monti, en attendant qu’une position européenne de haut niveau se libère pour ce dernier. Berlusconi est inquiet : au sein du PdL, des dizaines et des dizaines de parlementaires – la majorité – se préparent à la naissance d’un courant de centre prêt à se mettre au service de Monti candidat. Dimanche prochain, à Rome, tous les montiens du PdL se réuniront en une sorte d’épreuve de force contre le Cavaliere – même s’il s’agit en apparence d’une réunion des think thanks. En défense de l’Europe contre la ligne Brunetta-Berlusconi, seront présents Mauro, Formigoni et Lupi, Augello et Alemanno, Mantovano, Urso, Ronchi, Cicchitto, Quagliariello, Frattini et Sacconi. Tous sont inquiets de l’hostilité manifestée par le cardinal Bagnasco et le directeur de L’Osservatore romano vis-à-vis d’un retour de Berlusconi et poussent pour donner vie, sous l’égide du PPE, à un rassemblement modéré mené par Monti. Le slogan de la manifestation est ‘Italie populaire’ – référence claire au PPE qui considère désormais Berlusconi comme un pestiféré. A. Merkel aurait fait savoir aux Italiens que s’il était présent au déjeuner PPE à Bruxelles, elle n’y prendrait pas part. Deux autres manifestations auront lieu dimanche à Rome : une avec Giorgia Meloni et une avec Crosetto, tous deux très remontés après l’annulation des primaires du PdL. Pour ne pas parler des anciens d’Alliance nationale d’Italie protagoniste, réunis hier par La Russa et Gasparri, qui devraient dès lundi quitter le PdL et lancer un nouveau mouvement : ‘Centre droit national’. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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