Les parlementaires de Fini et Casini se réuniront, prêts à lancer la "liste pour l’Italie".

« Le Palais Chigi, tout en excluant toute ‘accélération’, étudie le terrain » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « ‘Aucune accélération ou descente dans l’arène politique’ ne cesse-t-on de répéter à la présidence du Conseil. Mais la décision de Mario Monti de démissionner après l’adoption de la loi de stabilité (dans une dizaine de jours probablement) a mis le monde politique en effervescence et le pôle centriste de Montezemolo, Casini et Fini, (re-)galvanisé, se prépare à la campagne électorale. Le Professeur, selon certains, pourrait s’avancer à l’occasion, jeudi, du Conseil européen, ou au congrès du PPE, même si le palais Chigi dément sèchement. Pourtant, les choses semblent bouger s’il est vrai que ces jours derniers Monti (accompagné par Passera) a rencontré Roberto D’Alimonte – et c’est vrai – expert de réforme du mode de scrutin et de flux électoraux, sans doute pour mieux appréhender les attentes à son égard. Un fort encouragement lui est prodigué par le monde catholique qui a désormais tourné le dos au Cavaliere de manière presqu’unanime. Ce qui contribue à relancer le pôle centriste qui était en train de se défaire. Aujourd’hui, à Reggio Emilia, aura lieu une nouvelle convention des montezemoliens et le 20 décembre, à Rome, les parlementaires de Fini et Casini se réuniront, prêts à lancer la ‘liste pour l’Italie’. Diverses options sont à l’étude. Si Monti décidait de ne pas se présenter, Montezemolo pourrait le faire. Tous sont convaincus que Monti ne restera pas en retrait. ‘Je crois que Monti pourrait même présenter sa candidature mais je ne veux pas parler à sa place’ confirme par exemple, indirectement, le Ministre Riccardi. Au sein du PdL, se mêlent inquiétude et espoir, tout comme au PD. Des choix inévitables découleraient d’une candidature montienne. Le PdL devrait confirmer son divorce du Professeur mais, même pour les Démocrates [Parti démocratique], Monti candidat pourrait représenter un danger. Bersani, sans surprise, préfèrerait qu’il reste en retrait. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)