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10/12/2012

Revoilà le Cavaliere.

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« le PdL : l’expérience Monti se termine là » (La Repubblica)

« Revoilà le Cavaliere. Le mur du Professeur » (Ilvo Diamanti, La Repubblica) : « Le revoilà. Le Cavaliere revient sur le terrain et défie tout le monde : le centre gauche (nid de ‘communistes’), le troisième pôle (des ‘idiots utiles’) et surtout Monti, le professeur, le véritable responsable de la crise économique italienne. Crise qui, évidemment, était moins grave quand Lui était là. Revoici donc Berlusconi. Il ne pouvait en être autrement. Il était impensable qu’il sorte spontanément de scène, admettant ainsi la fin du berlusconisme. Au-delà de tout, le centre droit a montré son incapacité à se renouveler, à trouver un leadership et une identité sans lui. En deux ans, le PdL est descendu dans les sondages de 30% à 18%. Alfano n’est pas à la hauteur et en un an le PdL s’est divisé. 44% de ses électeurs choisiraient Berlusconi comme candidat à la présidence du Conseil. Moins de la moitié donc. Presque 80% souhaiteraient des primaires. Sachant que le PdL, contrairement au PD, n’a pas de racines dans le territoire, Berlusconi est revenu pour s’opposer à la disparition de son parti. D’Alimonte l’a dit dans le Sole : son retour évoque 2006, quand on le pensait fini et que, seul, il est parvenu à remonter la pente. Mais c’est du passé. Et la position de ses concurrents apparaît plus solide qu’alors. A la différence de 2006 par ailleurs, Berlusconi ne peut plus compter sur les centristes qui ont juré fidélité à Monti, contre lequel le Cavaliere fait son retour. Il mènera sa campagne électorale contre les communistes du PD, contre l’euro et l’Europe, contre Monti. Avec la Ligue et en concurrence avec le Mouvement 5 étoiles. Monti, en annonçant son intention de démissionner, après la loi de stabilité, est devenu l’acteur protagoniste. Il a refusé ainsi de devenir la cible de la campagne électorale de Berlusconi et d’autres sujets politiques. Mais, de cette façon, il oblige l’ensemble de la classe politique à s’exprimer et à émettre son avis sur son expérience de gouvernement : sur les réformes faites et non faites, sur son rôle, en politique intérieure et étrangère, dans ses rapports avec l’UE, la BCE, le FMI, avec les gouvernements étrangers – auprès desquels il a un large crédit. Monti dispose d’un soutien personnel important même en Italie (plus de 47% contre 44% pour son gouvernement). Qu’il se présente ou non à la présidence du Conseil (pas comme parlementaire, bien sût, puisqu’il est sénateur à vie), Monti est destiné à être le protagoniste de la prochaine campagne électorale. Le nouveau mur qui divise la politique italienne et les partis et les électeurs, pour ou contre. Les prochaines élections devraient marquer la fin de la Seconde République. Permettre d’aller définitivement au-delà du berlusconisme et de Berlusconi. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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