Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/12/2012

« Coup bas de Berlusconi, le gouvernement en danger.»

Le Peuple de la liberté.jpg

« Le monde nous observe » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Giorgio Napolitano tente de minimiser ce qui est en train de se produire, comme s’il s’agissait de simples tensions pré-électorales – la nervosité des partis, PdL en tête, est palpable. Le chef de l’État se doit de le faire sachant combien la tenue du gouvernement Monti est importante, surtout vue de l’étranger. Il tente donc d’empêcher que le centre droit, aux abois, ne décharge ses tensions sur le palais Chigi. Ce qui signifierait exposer de nouveau le pays aux attaques de la spéculation financière. L’abstention décidée hier par le PdL – qui se propose de recommencer prochainement jusqu’à provoquer une crise – précipiterait la situation vers des élections (très) anticipées, compliquant encore les choses. Berlusconi, évoquant l’échec (inexistant) des institutions risque de le provoquer. Les quelques parlementaires PdL qui ont voté malgré tout la confiance à Monti sont peu nombreux. On ne perçoit au sein du parti ni la force ni le courage de s’opposer clairement à une nouvelle candidature de Berlusconi à la présidence du Conseil. Hier, le spread est remonté dès les premières attaques du PdL contre Monti. Si le Cavaliere confirmait sa candidature, le danger d’une remise en cause de la crédibilité retrouvée de l’Italie serait grand. En effet, Berlusconi semble vouloir mener une campagne électorale anti-européenne qui serait une sorte de triomphe de lieux communs ‘populaires’ et qui, au final, porterait à une revanche faussée, celle de la réalité : coûtant cher aux Italiens et amère pour lui. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.