02/10/2012
Fausse nouvelle d’un Monti-bis.
« Fausses nouvelles, véritable escroquerie » (Il Foglio) : « Casini, Fini et Montezemolo se sont raccrochés au wagon de la fausse nouvelle d’un Monti-bis, suivant ainsi la tendance à l’ escroquerie de certains politiciens et milieux politiques, qui ne vivent désormais plus que de déclarations et flambées médiatiques. Il est évident que Monti ne peut que dire qu’il serait disponible à servir son pays si nécessaire, en particulier à l’étranger – comme il l’a fait à New York – et étant donné le public, inquiet de l’avenir de l’Italie, financièrement en danger potentiel. Dès que les parasites de l’aire centriste, incapables de définir un leadership et une proposition de programme et de gouvernement, ont décidé d’utiliser le nom du président du Conseil comme ‘sigle électoral’ (définition parfaite, donnée par Passera), Monti a levé toute ambiguïté face à l’excitation dans laquelle était plongé tout le système médiatico-politique, en parlant de lui-même au passé, du moins pour ce qui est de son rôle de chef de l’exécutif. Il a déclaré, à Milan, qu’il laissera à d’autres, après les élections, le soin de guider le pays, qu’il espère avoir rasséréné. Aujourd’hui, le ‘Journaliste collectif’ lui demandera ce qu’il ferait si on devait l’appeler à reprendre du service, en cas de crise politique (résultat nul aux élections, crise financière dramatique), et là Monti dira qu’il est disponible si nécessaire. Et, une fois encore, le ‘Monti-Bis’ redeviendra d’actualité. Ceux qui spéculent sur Monti veulent l’utiliser comme ‘attrape-voix’ avant les élections et ils le font de manière grotesque. L’opération menée en novembre dernier par G. Napolitano, avec l’accord de Berlusconi, Bersani et Casini, est ainsi déformée, alors qu’elle aurait dû marquer une évolution ‘vertueuse’ de la politique – souffrant du ‘front de l’intolérance’ entre droite et gauche, évoquée, hier encore à Milan, par Monti. Ça n’a pas été le cas. Nous sommes immobiles. Les partis n’ont pas le courage de l’unité nationale, ni celle d’une compétition sérieuse entre progressistes et conservateurs, sous le signe commun du réformisme sur des programmes alternatifs. Et alors Monti est utilisé comme un masque de la pantomime centriste, avec le risque de le dénaturer, à son grand agacement. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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