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12/09/2012

La folle idée berlusconienne : attendre décembre et proposer la candidature de Monti.

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« La folle idée berlusconienne : attendre décembre et proposer la candidature de Monti » (Salvatore Merlo, Il Foglio) : « Dimanche dernier, à Cernobbio, lors d’une rencontre privée au séminaire Ambrosetti, Mario Monti, en parlant avec quelques amis (dont un dirigeant du PdL), a manifesté un léger agacement à l’égard des ministres présents la veille au congrès de l’UdC à Chianciano : Passera, Riccardi, Patroni Griffi, Ornaghi, Martone. Le président du Conseil rejette publiquement l’idée de sa candidature aux prochaines élections mais estime aussi – comme il l’a expliqué à ses interlocuteurs – que l’activisme politique de certains membres du gouvernement technique est néfaste à ce dernier et aux perspectives politiques auxquelles travaille d’arrache-pied le Quirinal. S. Folli l’a écrit hier dans le Sole : ‘Monti ne veut pas apparaître trop proche de l’UdC, comme s’il était intéressé aux manœuvres en cours’. Des manœuvres pour une grande coalition qui, le Professeur le sait bien, ne porteront pas leurs fruits si elles sont menées sous l’égide d’un parti politique. Cicchitto, chef de groupe PdL à la Chambre, laisse entendre que du côté de Silvio Berlusconi, où rien n’est défini, on pense qu’il est trop tôt pour communiquer aux électeurs l’idée d’une nouvelle candidature de Monti à la présidence du Conseil. Si le Cavaliere n’a pas encore pris position c’est aussi à cause des sondages (Monti déplairait à un électeur sur trois du PdL) et de la confusion régnant au sein de son parti. Il attend le test électoral en Sicile et observe le jeu des primaires du PD – à quel point Renzi peut-il affaiblir Bersani ? Le Cavaliere est à la recherche d’une solution et d’un candidat ; lui-même le sera, à moins que comme le dit Frattini, il ne parvienne à faire ‘le coup du cavalier’. Traduction : Monti candidat ou un montien étranger aux logiques de parti. Mario Monti, par ailleurs, a adopté une attitude différente ces jours derniers vis-à-vis de Berlusconi, rappelant d’abord, à Fiesole, au bureau de présidence du PPE, son endorsement européen par rapport à Forza Italia en son temps (‘j’ai rappelé que les orientations de ce parti étaient cohérentes avec le PPE’) puis en expliquant, lundi dernier, à la chaîne télévisée Class Cnbs, qu’il serait ‘tout à fait naturel’ que Berlusconi se présente à nouveau. Dire que le Professeur veut aider le Cavaliere serait exagéré mais deux indices constituent une demi-preuve. »

(Traduction : ambassade de France)

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