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11/09/2012

Silvio Berlsuconi veut retrouver une majorité pour imposer l’agenda Monti.

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« Le Cavaliere veut retrouver la majorité pour imposer l’agenda Monti » (Salvatore Merlo, Il Foglio) : « L’opération est secrète et il est interdit de l’évoquer mais à la Chambre le PdL se prépare à récupérer les chiffres de son ancienne majorité. Il suffirait au PdL et à la Ligue de six députés supplémentaires pour mettre en œuvre une action contre le PD et ‘l’obliger à négocier sérieusement sur la réforme du mode de scrutin’ – estime-t-on au siège du PDL. Cette opération est menée en parallèle à des négociations avec l’IdV et l’UdC au Sénat. Casini semble disponible, au point de s’être démarqué de l’alliance des modérés et réformistes qui semblait bouclée entre Bersani, Vendola et lui. Quagliariello l’a dit : ‘nous en discutons avec la Ligue et Di Pietro’ et l’on comprend que si au Sénat le PdL agit à visage découvert, il n’en est pas de même à la Chambre où la discrétion la plus totale est de mise. Il s’agit là de faire revenir au PdL les pro-Fini en déroute – et si les députés mécontents et prêts à partir sont nombreux, la prudence est de mise. Alfano a alerté Berlusconi par téléphone hier : ‘il n’y a plus de temps à perdre, dites-nous ce que nous devons faire’. Que faire avec Monti et que faire avec la loi électorale. Le Cavaliere rêve d’un Monti bis mais l’affaire se complique. Le PD a repris du poil de la bête, les primaires sont le signe de sa vitalité, alors que le PdL apparaît bien hésitant à six mois de la dissolution des Chambres. Berlusconi ne partage pas l’opinion d’Alfano qui excluait un Monti bis mais leur duo est rôdé : le secrétaire du PdL joue les durs pour faire plaisir aux anciens d’Alliance nationale, et le Cavaliere appelle Monti pour le rassurer – ‘j’ai du mal à tenir le PdL mais je suis avec toi’. Berlusconi est ouvertement pour une grande coalition et pour Monti après Monti car il ne serait ainsi pas totalement exclu du jeu (celui du Quirinal notamment). Mais la nature du prochain gouvernement dépend de la loi électorale avec laquelle les Italiens s’exprimeront. Et ainsi, Bersani, bon gré mal gré, est contraint de faire la réforme. C’est pour cette raison que, depuis quelques jours, les finiens Menia, Patarino, Paglia, Divella et Barbaro se sentent particulièrement observés. »

(Tarductions : ambassade de France à Rome)

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