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10/09/2012

Italie : sondage Demos-La Repubblica.

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« Sondage Demos-la Repubblica – Le ‘Professeur’ est promu par les Italiens (indécis) mais l’exécutif technique est recalé » (Ilvo Diamanti, la Repubblica) : « L’été s’achève, l’incertitude politique demeure. Le sondage Demos-La Repubblica en est le reflet. Une seule référence est claire : Mario Monti. Si 52% des Italiens jugent positivement le gouvernement, 55% expriment leur confiance dans le président du Conseil dont la cote remonte. Les autres personnalités politiques suivent de très loin, surtout les leaders des partis de majorité et d’opposition, dépassés par les ‘techniciens’ de Monti (Passera et Fornero) et par ceux qui, comme Montezemolo, ne sont pas encore descendus dans l’arène politique. Seule exception, avec Emma Bonino, le maire de Florence Matteo Renzi (notamment apprécié par les déçus du centre gauche, proches des populistes). La confiance exprimée envers Monti ne reflète cependant pas de satisfaction particulière vis-à-vis de la politique du gouvernement, au contraire : une grande partie des citoyens se dit opposée aux principales réformes lancées – retraites, IMU (taxe d’habitation), et marché du travail surtout. Il s’agit d’un sentiment que les personnes interrogées expriment, d’une certaine manière, à leur corps défendant et qui est symptomatique de leur manque de confiance dans les autres leaders et les forces politiques nationales. De même, les citoyens interrogés sont convaincus que l’UE et l’euro ont été la source de nombreux problèmes – même si 23% seulement pensent que les choses iraient mieux hors de l’UE. Moins de 40% estiment que l’euro est source de complications. En bref, l’euro et l’UE soulèvent des perplexités, même s’il est clair que ‘sans’ l’Europe les dangers encourus par notre pays seraient encore plus grands. La confiance envers les partis est sous la barre des 5%, celle envers le Parlement autour de 10. Les estimations pour les élections reflètent ce climat d’incertitude et de ‘dépendance’ vis-à-vis de Monti, vu comme le principal garant face aux problèmes européens et à la faiblesse de notre politique nationale. Les partis ‘montiens’ (PdL, PD et UdC) résistent et sont même en reprise, tandis que le Mouvement de Grillo tombe sous le seuil des 15% – et l’IdV perd aussi des points. Seule la Ligue remonte, dépassant la barre des 5%. La seule véritable ‘orientation’ de vote indiquée est en fait la ‘désorientation’, qui élargit les frontières de l’abstention et de l’indécision (au-delà de 45%, soit 1 électeur sur 2). Au sein du PD, Bersani est donné gagnant aux primaires (souhaitées par la majorité) avec plus de 43%. Au centre droit, Berlusconi est à moins de 20%, son score le plus bas ces dernières années, et seuls 40 électeurs du PdL sur 100 (20 pour le centre droit) pensent qu’il devrait être candidat à la présidence du Conseil. Avec ou sans lui, le centre droit semble de toute façon perdu. La majorité des Italiens (52%) estime que le prochain gouvernement devrait être formé par ‘la coalition qui a remporté les élections’, plutôt que par ‘un nouveau gouvernement technique’ (39%) : elle veut, au final, un gouvernement ‘politique’, à condition qu’il soit guidé par Monti – mais il faudrait qu’il se décide à sauter le pas. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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