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26/07/2012

Silvio Berlusconi prépare l’opération "Grande Italie".

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« Monti : la situation est grave, plus d’unité » (Lina Palmerini, Il Sole 24 Ore) : « […] En somme, c’est aussi l’extrême fluidité de la situation qui pousse les partis à ne pas trop se risquer vers des élections à l’automne. ‘J’ai réitéré au nom du PdL notre appui au gouvernement jusqu’au terme naturel de la législature, en 2013’, dit Alfano, ajoutant ‘on n’a pas parlé de nouveau plan de rigueur’. Le reste de la journée a vu Alfano et Bersani se renvoyer la responsabilité de l’absence d’accord sur le mode de scrutin. C’est ce climat, aussi, qui inquiète Monti. Moins pour aujourd’hui que pour les temps à venir, s’ils sont plus rudes. »

 

« Berlusconi prépare l’opération ‘Grande Italie’ au palais Grazioli » (Mario Ajello, Il Messaggero) : « Après la victoire au Sénat sur la question du régime semi-présidentiel, Berlusconi évite de fêter en public ce succès momentané. Officiellement, il s’agit de ‘faire profil bas pour ne pas irriter davantage le PD à propos de cette réforme’, explique Gaetano Quagliariello. Mais c’est aussi parce que son positionnement ‘clivant’ compliquerait le dialogue avec la gauche au sujet du mode de scrutin. Et surtout pour des motifs électoraux. Selon un ancien ministre, ‘Berlusconi veut annoncer son entrée en piste à sa façon, et non de manière improvisée’. En réalité, et c’est cela qui compte vraiment, le Cavaliere enchaîne les rencontres au palais Grazioli en vue des législatives. Berlusconi, qui table sur des élections au printemps 2013, a multiplié les réunions pour mettre au point sa stratégie de campagne. ‘Grande Italia’ semble être le nom choisi pour son mouvement ; quant au slogan retenu, ce serait : ‘la dette, ce ne sont pas les Italiens qui la paieront’. Fin de l’IMU, suppression d’Equitalia (agence de recouvrement fiscal), pas de hausse d’impôts et cession du patrimoine immobilier de l’Etat : voilà le programme de Berlusconi pour 2013. Dans l’hypothèse où le mode de scrutin resterait inchangé et qu’il faille constituer une coalition, le Cavaliere donne pour acquise l’alliance avec la Ligue : ‘C’est dans l’intérêt des deux camps et Maroni est un politique avisé et responsable’. Mais la réforme électorale est sur la table et Berlusconi croit en une alliance entre les grands partis, à commencer par le PD. Selon certains, il n’est guère convaincu de l’opportunité de revenir aux ‘préférences’. En tout état de cause, l’ex président du Conseil reste ‘quelqu’un qui sait se faire concave et convexe’, comme lui-même le dit. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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