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20/07/2012

Italie : le spectre de la chute de l’Espagne.

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« Le spectre de Madrid et l’urgence de Monti » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Le spectre d’une faillite de l’Espagne – où l’exécutif a reconnu, au Parlement, ne pas être en mesure de payer les services publics et les fonctionnaires – s’est étendu hier sur tous les pays en équilibre instable de la zone euro. On comprend maintenant pourquoi Monti avait demandé une audience urgente à Napolitano mercredi et quelles sont les craintes des deux présidents, à l’approche du mois d’août le plus redouté de l’époque récente […]

« La majorité divisée – Monti rassure : pas de nouveau plan de rigueur » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « Monti, entre hier et aujourd’hui, a vu ou devrait voir Casini, Alfano et Bersani. Sentant de la nervosité dans les partis qui l’appuient, il écarte l’hypothèse redoutée d’un nouveau plan de rigueur sur fond de marchés agités et de rumeurs d’attaques spéculatives. Le trio ABC ne converge que sur l’application immédiate des décisions du Conseil européen. Au-delà, la rupture survenue au Sénat sur les réformes institutionnelles (PD-UdC d’un côté, et en face un PdL à nouveau avec la Ligue) est prise au sérieux au palais Chigi, de même que le vote, même positif, sur le traité budgétaire – vu les désertions et les abstentions parmi les députés de la majorité (PdL notamment). Rien d’étonnant à ce qu’après la rencontre Berlusconi-Maroni ait eu lieu un tête-à-tête Casini-Bersani – le tout au sujet de la réforme électorale. Le choix du mode de scrutin sera décisif pour les alliances futures comme pour les candidatures au palais Chigi. De ce fait (et dans l’attente de sondages meilleurs), Berlusconi a décidé de remettre à après l’été l’annonce de sa candidature. De ce fait aussi, le n°1 du PD préfère rester un peu flou sur les primaires. Et, de ce fait encore, ceux qui songent à y aller attendent pour l’heure de savoir selon quelles règles on votera. La semaine prochaine pourrait décanter un peu les choses – mais pas forcément dans le sens d’un projet commun. Et pendant ce temps l’‘étrange’ majorité s’est évaporée pour la 3e fois – ‘et trois indices font une preuve’, note un observateur, citant les deux affrontements sur les réformes institutionnelles et le vote sur le président de la commission Défense : le PdL a voulu forcer le tempo et, fort de l’accord de la Ligue, il a réussi à faire élire Valerio Carrara. Autant de signaux indiquant qu’à l’approche de la campagne les écarts se creusent dans la majorité. Bersani a demandé à Monti de s’impliquer : ‘ce n’est pas que notre problème, mais celui du gouvernement’ – en critiquant le comportement du PdL. Le PD, en tout cas, reste sur l’Aventin (avec l’IdV). Hier, ses sénateur ont quitté l’hémicycle pour protester, ce qui a permis à la Ligue et au PdL d’adopter sans trop de mal l’amendement de Calderoli supprimant de fait le principe d’‘unité juridique et économique de la République’ dans le cadre de l’activité législative du Parlement. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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