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03/07/2012

Patrik Brinkmann donne une interview à Aula.

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Patrik Brinkmann vit dans l'Ouest de Berlin.

Allemagne et Autriche. L’homme d’affaire germano-suédois Patrik Brinkmann a conduit au cours des dernières années des actions au sein des milieux patriotiques. Il a été proche du mouvement de citoyens PRO, avant de se retirer de la politique.

Il a donné une interview au magazine autrichien patriotique Aula, proche du FPÖ (Autriche). Elle sera publiée en allemand au sein du prochain numéro de ce magazine (juillet 2012).

Il nous envoie cette interview. En voici un résumé.


« Ne pas recommencer les batailles du passé ! »

Entretien d’Aula avec l’entrepreneur germano-suédois Patrik Brinkmann.

Aula : Monsieur Brinkman, vous avez troublé la scène politique en place en Allemagne pendant un certain temps. Nous avons aussi entendu parler de vous dans les médias autrichiens. Vous vous êtes ensuite retiré de la scène des partis politiques. Est-ce une décision définitive ?

Patrik Brinkmann : J’avais déjà décidé en 2010 de ne plus être actif au sein de la politique. Pour moi, la seule question a toujours été de savoir si et comment atteindre avec succès en Allemagne une vraie politique libérale [nationale]. Depuis que j’ai déménagé il y a maintenant plus de 5 ans de Suède vers Berlin, j’ai pu acquérir beaucoup d’expérience. Lorsqu’on voit la société allemande de l’extérieur, dans mon cas depuis la Suède, on ne peut pas se rendre compte à quel point ceux qui expriment des idées contraires à celles du système en place sont réprimés. Lorsque des amis allemands m’en parlaient, je me disais que ça ne peut pas être à ce point. Maintenant, je sais que c’est encore pire. Toute personne qui en Allemagne est perçue en tant qu’opposant au système peut être victime d’une tentative totale de destruction de ses bases économiques.

La réponse des milieux patriotiques face à cette situation aurait dû être une union. Hors, il n’en a rien été. Au contraire, lors de l’élection pour le Parlement du Land de Berlin, il a été impossible d’unifier les patriotes. Vous savez, je suis homme d’affaires. Je travaille depuis des décennies à la bourse et je pense que la politique fonctionne de la même manière. On achète des actions à bas prix et les vend lorsqu’elles ont une haute valeur avant qu’elles ne redescendent. En politique, c’est la même chose. Ce qui compte, ce sont les résultats des partis. Ce n’est pas la conséquence de l’incompétence des personnes qui en sont membres. Lorsque les circonstances sont défavorables, on peut souvent seulement obtenir peu. Mais également, à l’inverse, de bonnes conditions ne sont pas toujours un ticket direct pour le succès, comme nous le voyons en ce moment avec l’action Facebook.

Il y a un besoin de régénération de l’opposition en Allemagne et de l’établissement d’un contrepoids efficace à la poussée de gauche. Le mot d’ordre est : « agir ensemble et une ligne de séparation claire. » Il y a en Allemagne toujours des « droites » qui sont occupées à réviser le passé comme le présent. On ne peut aller avec de tels gens. À la place de la peur, l’amour de la patrie doit être la base de l’engagement politique afin de changer la piètre situation politique actuelle. C’est aussi mon but.

Patrik Brinkmann parle ensuite du fait que s’il n’est plus actif au sein de la politique des partis, il est engagé au sein d’activités en rapport avec ses opinions politiques patriotiques.

Aula : Comme nous le savons tous, établir en Allemagne une force patriotique comme elle existe en Autriche sous la forme du FPÖ est très difficile. Voyez-vous malgré tout des chances d’y arriver?

Patrik Brinkmann répond qu’il existe des possibilités, avant tout lorsque le même courant politique que celui représenté par le FPÖ en Autriche se développe en Allemagne. Il estime qu’il faut rompre totalement avec les gens qui veulent revenir sur l’histoire. Il y a actuellement des problèmes énormes à résoudre au sein de la société et les patriotes doivent se concentrer sur ceux-ci. Le point le plus important est la défense des souverainetés des peuples et États qui sont de plus en plus démantelées par la dictature de l’Union européenne. Les patriotes doivent se battre, comme en Autriche, pour plus de démocratie. Au premier plan du combat doit se trouver la lutte contre l’Union européenne et l’euro. Le point suivant doit être la défense de notre culture européenne. Cela inclut la régénération de nos propres forces culturelles et politiques. Cela signifie la fin de l’immigration vers l’Europe qui ne peut que conduire à plus de tentions culturelles et sociales. Le combat contre l’islamisation est une partie de ses exigences politiques. Les patriotes doivent également avoir des idées sociales. Si les patriotes se concentrent sur ses thèmes importants et sont unis, Patrik Brinkmann pense qu’il y aura des députés européens allemands patriotes.

Patrik Brinkman explique ensuite que l’Europe ne peut pas être sans la Russie et que la Russie ne peut pas être sans l’Europe. C’est un des messages les plus importants. Nous devons nous concentrer sur quelques thèmes centraux.

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