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29/05/2012

Question à Trpimir Gudar sur le soutien éventuel des services secrets yougoslaves au HDZ.

Croatie. Suite à la publication de l’article sur les élections au sein du HDZ, nous avons posé la question suivante à son auteur Trpimir Gudar qui nous a répondu : « Au sein de l’article, il est écrit que le HDZ, dirigé par Franjo Tuđman et d’autres dirigeants communistes, est arrivé au pouvoir en 1990 en Croatie avec le soutien des services secrets yougoslaves. Pourquoi les services secrets yougoslaves ont-ils soutenu le HDZ, parti favorable à l’indépendance de la Croatie ? »

Selon certaines sources des anciens services secrets et selon certains journalistes d’investigation, les cadres des services secrets yougoslaves étaient en faveur de l’indépendance de différents états afin de pouvoir rester libre et au pouvoir.

Si vous regardez les anciens pays communistes, vous verrez que la plupart d’entre-eux ont interdit aux hauts responsables communistes de prendre part à la vie politique ou publique. Ces pays ont également criminalisé l’idéologie communiste. Au sein de l’ancienne Yougoslavie, seulement la Macédoine et partiellement la Slovénie ont fait cela. La Serbie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro  ne l’ont pas réalisé.

D’anciens membres de l’appareil politique communiste occupent de nos jours de hautes positions au sein de l’armée et des services secrets. Les principaux politiciens en Croatie sont des communistes ou fils de communistes. Le Président Ivo Josipović est le fils du criminel communiste Ante Josipović, qui a dirigé le camp de concentration communiste à Goli Otok. Ce n’est pas secret et il n’a pas honte de cela. Jadranka Kosor, l’ancien président du HDZ et ancien Premier ministre, a fréquenté l’école politique communiste à Kumrovec. La plupart des journalistes des médias du système sont d’anciens membres de l’Alliance des communistes de Yougoslavie.

En Croatie, un millier de places et rues portent les noms de Josip Broz Tito et d’autres criminels communistes. La place centrale de Zagreb porte le nom de Tito. Les gouvernements ne veulent pas commémorer le massacre de Bleibourg, où sont morts entre 150.000 et 190.000 personnes.

Tout cela n’a été possible que parce qu’n 1990 les anciens communistes et officiers haut-gradés des services secrets sont restés au pouvoir. Le deuxième Premier ministre croate Josip Manolić était également un criminel communiste de 1945 et un des co-fondateurs du HDZ avec Franjo Tuđman.  Le premier conseiller national à la sécurité de Franjo Tuđman était Zdravko Mustač, le dernier chef des services secrets fédéraux. Le premier chef des services secrets militaire croate était Josip Perković (le principal responsable de l’assassinat de 20 politiciens croates de l’immigration), le dernier chef de la partie croate des services secrets yougoslaves. Le premier ministre de l’intérieur était Josip Boljkovac, qui a été durant de nombreuses années officier des services secrets yougoslaves (et également commandant d’unité responsable de massacres en 1945). Il y a également beaucoup des gens comme cela dans des fonctions de moindre importance.

Un autre élément intéressant est que 60 % des membres de l’Alliance des communistes de Croatie (partie de l’Alliance des communistes de Yougoslavie) a été au HDZ en 1990 et seulement 35 % des communistes sont restés au SDP (Parti social-démocrate de Croatie). Nous pensons que les communistes désiraient conduire des guerres dans les années 1990 afin de rester au pouvoir. Je ne suis pas un adepte des théories conspirationnistes  et je ne crois pas à des histoires à propos des Illuminatis et autres choses du genre. Mais dans ce cas, c’est très clair.

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