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24/02/2012

La Ligue annonce une ‘rupture totale’ avec un Cavaliere accusé de soutenir l’exécutif technicien.

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« Monti ne peut pas faire trop de concessions. Ni renoncer au triangle PdL-PD-UdC. » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Pour les uns, sur les libéralisations, le Parlement n’a rien cédé aux lobbys ; d’autres disent le contraire, tel le 3e pôle qui, ayant moins de corporatismes à protéger, peut se permettre une ligne plus audacieuse. C’est le trio Casini-Fini-Rutelli qui, ces jours-ci, défend la ligne la plus énergique à l’appui de l’action de l’exécutif, encouragé à tenir son cap – et qui, ce faisant, suggère aux électeurs que PD et PdL sont plus à l’écoute des lobbys. En face, les opposants à l’exécutif appellent à faire ‘autrement’ : pour l’IdV, le texte, en l’état, ‘au lieu de favoriser la concurrence sert les intérêts des plus forts et profite toujours aux mêmes’ – ligne de principe sans portée concrète : nul ne songe à bouleverser un texte que l’enjeu est juste d’améliorer, sans capituler face aux corporatismes. Quand le Sénat votera en séance plénière, la semaine prochaine, on connaîtra le résultat de ce débat – et on saura si, en effet, le Parlement n’a pas cédé aux pressions. Le gouvernement, en quête d’un accord, tantôt transige, tantôt refuse, tout en se préparant à demander la confiance. Les libéralisations étant un axe clef de son programme, on voit mal la majorité tripartite se diviser. Nul n’envisage une coalition ‘à géométrie variable’ où chacun voterait à la carte – surtout s’agissant d’enjeux comme les libéralisations ou le marché du travail. A ce stade, le secret de Monti est de réussir à tenir l’équilibre PdL-PD-3e pôle ; le jour où il accepterait la logique ‘à géométrie variable’, l’exécutif technicien tel que le conçoit le chef de l’Etat vivrait une crise. Pour l’heure, on est loin du seuil d’alerte, mais autant rester vigilant. Il y a symétrie entre les libéralisations et la négociation sur le marché du travail ; PdL et PD doivent faire passer ce gué à leurs camps et à leurs bases respectives – et ce n’est facile pour personne. Monti a pour lui un argument : la récession où est entré le pays, qui exige plus de flexibilité du travail et moins de contraintes. ‘Les intérêts catégoriels sont légitimes et, le plus souvent, compréhensibles’, disait-il hier en marge de sa rencontre avec l’Espagnol Rajoy, mais on ne peut rater l’occasion de ‘réformes fortes’ : l’exécutif ira de l’avant, sur le marché du travail et le reste. Aux partis de suivre. »

« Tensions dans les partis mais Monti table sur le ‘oui’ de tout le monde » (Massimo Franco, Corriere) : […] L’IdV durcit son opposition et la Ligue annonce une ‘rupture totale’ avec un Cavaliere accusé de soutenir l’exécutif technicien. Monti pourrait donc être contraint de présenter ses textes dans un contexte de tension grandissante. […]. » 

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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