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23/02/2012

Pacte Berlusconi-Monti jusqu’en 2013.

Le Peuple de la liberté.jpg

« Pacte Berlusconi-Monti jusqu’en 2013, en attendant Bersani sur le code du travail » (Massimo Franco, Corriere) : « Monti veut se garder de donner l’impression que l’exécutif pencherait vers le centre droit. La rencontre Monti-Berlusconi d’hier a débouché sur un crédit accru accordé au gouvernement des ‘techniciens’, propre éventuellement à nourrir le soupçon au sein du PD, d’autant qu’on entre dans la phase finale des négociations sur la réforme du marché du travail et la réécriture de l’article 18 sur le licenciement. En fait, quand Berlusconi insiste sur son appui à l’exécutif jusqu’en 2013, garanti dit-il même s’il était condamné en première instance dans le procès Mills, ce n’est pas à Monti qu’il s’adresse. C’est à ceux qui, au sein des groupes parlementaires PdL, ne sont pas résignés à ce que la législature aille à son terme naturel : il leur dit clairement que tel est bien l’horizon. Le Cavaliere paraît être devenu le plus post-berlusconien de tous. Quand le centre droit invite Monti à aller de l’avant sans se laisser dicter sa ligne et accuse le PD de ne pas vouloir les réformes, il provoque l’adversaire devenu pour l’heure un allié. Mais la difficulté qu’éprouve Bersani est objective : trouver un accord avec l’exécutif sans tenir compte de la CGIL n’est pas simple et les dissensions au sein du parti sur la participation à la manifestation de la FIOM sont autant d’indices en ce sens. En répondant clairement à Mme Fornero (‘elle a raison : nous soutiendrons une bonne réforme’) après qu’elle eut redit que le gouvernement irait de l’avant même sans ‘un bon accord’ et le ‘oui’ de toute la majorité, Bersani dit bien qu’il n’entend être à la remorque de quiconque. Il ne peut approuver a priori, ou presque, une médiation que récuseraient les partenaires sociaux ou qui pourrait, si elle aboutissait, se révéler lourde de tensions et de polémiques. Pour Renato Schifani, président du Sénat, le but est d’‘éviter la rupture de la paix sociale’ en misant sur le sens des responsabilités du Parlement pour trouver un compromis propre à garantir l’appui du triangle PdL-PD-UdC. Si les lignes bougeaient au Parlement sur la réforme du travail, ce ne serait pas bon pour la stabilité. L’enjeu, donc : rassurer Bersani, qui doit à son tour rencontrer Monti dans les prochaines heures. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome) 

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