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19/02/2012

Pour les anciens de Forza Italia, la difficulté de la normalité au sein du PdL.

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« Pour les anciens de Forza Italia, la difficulté de la normalité au sein du PdL » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « L’affaire des fausses cartes d’adhérent PdL, contre laquelle s’est élevé durement Alfano hier, révèle des difficultés plus importantes que prévu pour que le parti de Berlusconi se transforme en une organisation ‘normale’ et propre à sauvegarder ce qui reste de sa jeune histoire et de la touche révolutionnaire de ses débuts. Certes, cette affaire de trafic de cartes du parti achetées et vendues rappelle la vieille DC. Mais le PdL, malgré ses promesses de ‘normalisation’, est resté jusqu’à l’été dernier le ‘parti du Président’, où tout relevait du choix direct du fondateur, y compris la répartition des dirigeants et coordonnateurs entre anciens de Forza Italia et d’Alliance nationale, formellement structurée selon la règle 70/30. Et, de fait, Berlusconi, à la veille de la chute de son gouvernement, a pu proposer et faire approuver par acclamation la désignation d’Alfano comme secrétaire. Mais il était clair depuis un certain temps que, dans la perspective de la chute du Cavaliere, les courants internes étaient déjà en train de s’organiser – y compris, dans certains cas, en vue de prévaloir sur les choix de Berlusconi et de la direction, ou de les dissoudre dans les luttes intestines. L’œuvre d’assainissement du parti, si elle a eu lieu, s’est faite en silence, jusqu’à la veille du congrès du parti. Mais l’affrontement a éclaté à nouveau, au Sud surtout, où le déclin de Berlusconi a aussi remis en cause le pouvoir des ‘raïs’ de province et où la perspective d’un retour à la proportionnelle rend indispensable la conquête des positions de commandement pour avoir les mains libres dans les jeux ultérieurs. Alfano, de ce point de vue, n’a pas le choix : dans un parti qui s’oriente pour la première fois vers l’abandon du césarisme originel pour s’aventurer vers un avenir post-berlusconien inconnu, un compromis avec les courants serait dangereux, même lors du congrès – signé avant, il pourrait carrément se révéler fatal. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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