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17/02/2012

Cérémonie anniversaire des accords de Latran.

 Le Peuple de la liberté.jpg

(Italie. Les accords de Latran ont été signés entre l'État italien, représenté par Mussolini, et le Saint-Siège en 1929.)

 « La transition italienne et les tensions au Vatican » (Massimo Franco, Corriere) :  « La cérémonie anniversaire des accords de Latran a réuni hier, autour du cardinal Bertone, n°2 du Vatican, outre le chef de l’Etat, le président du Conseil et les présidents des Chambres, 10 ministres ‘techniciens’, rejoints une demi-heure avant la fin de la rencontre par les dirigeants de la majorité transversale qui soutient Monti : Alfano (PdL), Bersani (PD) et Casini (UdC). L’Ambassadeur italien près le Saint-Siège a soigné le protocole dans le détail, symboles compris : exécutif atypique et partis. Face à la délégation vaticane, conduite par le secrétaire d’Etat et le président de la CEI Bagnasco, était assis le gouvernement avec, derrière lui, les partis indispensables à sa survie. Bertone a reconnu à Monti la capacité de redonner au pays sa crédibilité, compliment étendu au ministre des affaires européennes, Moavero Milanesi. Et le silence attentif dans lequel les cardinaux ont écouté le président du Conseil a confirmé leur respect à son égard. La question de la taxe foncière (ICI) sur certains biens de l’Eglise n’a pas même été évoquée. Mais on sait qu’un réseau de contacts informels s’est établi ces dernières semaines, surtout via la CEI, et un compromis paraît proche. Hier, le commissaire Alumnia a vu dans l’amendement présenté par Monti ‘un progrès sensible’ dans cette affaire, même si la CEI reste sur sa réserve en attendant le texte définitif. ‘Le problème de l’ICI ne mettra pas en danger nos rapports’ avec l’Eglise, déclare Schifani, président du Sénat. La rencontre d’hier a surtout permis à Monti, Bertone et Bagnasco d’évoquer des sujets habituels : cohésion sociale, prisons, actions pour renforcer la solidarité puis, à l’arrivée du président Napolitano, Moyen-Orient, Libye et Europe. A la fin de la rencontre, le chef de l’Etat a déclaré, au nom de tous, que la rencontre s’était ‘très bien’ passée. Cette phase d’apaisement intérieur et de crédibilité internationale retrouvée constitue une nouveauté appréciée du Vatican et de l’Eglise italienne, qui ont longtemps insisté pour qu’on sorte de l’antagonisme stérile. Face à ce gouvernement qui fait d’une expérience de concorde, y compris institutionnelle, son point fort, on avait un Saint-Siège au contraire agité dernièrement de tensions, voire de ‘convulsions’ internes qui le font apparaître comme plus ‘italien’ que l’Italie. Monti et son gouvernement hybride n’en apparaissent que comme des interlocuteurs plus précieux, dans la phase actuelle. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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