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11/02/2012

L’entente grandit entre Monti et Berlusconi.

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« L’entente grandit entre Monti et Berlusconi » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Time, Mario Monti insiste sur le fait que son gouvernement est celui du ‘désarmement’, soutenu à la fois par le PdL, le PD et l’UdC qui, après des années d’incommunicabilité, dialoguent principalement à travers lui. Mais, dit-il, la situation évolue, comme en témoigne l’‘investiture’ donnée récemment par Silvio Berlusconi à son exécutif – attitude qui selon lui conforte le palais Chigi et la stature internationale du Cavaliere. Pour comprendre si la trêve est destinée à durer, il reste à voir ce qu’il adviendra de la réforme du marché du travail, s’agissant notamment de l’article 18. Si l’exécutif arrive à la faire passer avec l’accord de tous les syndicats, il aura atteint son second objectif, après la réforme des retraites. La CISL et la CGIL ne sont pas sur la même longueur d’ondes, le patronat appuie les idées de Bonanni (CISL), le PdL demande à Monti de ne pas plier face à la gauche. La lune de miel du président du Conseil avec la communauté internationale l’aide. Mis à part le succès de sa visite américaine, Monti reçoit des satisfecit notables de l’UE et du FMI. Le principal ‘homme malade de l’’Europe’ paraît un convalescent en voie de guérison : le spread italo allemand a baissé à 346,6 points. Monti ne perd pas une occasion pour lier les succès du gouvernement à l’appui donné par le Parlement, pour assurer que sa présence est temporaire et pour dire l’estime qu’il porte à Berlusconi – qui en a bien besoin, vu ce qu’il a traversé, les tensions qui parcourent son parti et la crise avec la Ligue. Le soutien du PdL est fondamental pour l’avenir du gouvernement, certes, mais Monti rend aussi hommage au réalisme du Cavaliere qui fait une bonne lecture de la transition actuelle. Les règles du jeu ont changé et le chemin difficile qui devrait mener à un changement du système électoral naît de cette prise de conscience. Berlusconi tente de voir comment il peut épauler ce changement sans le subir. Il n’a d’ailleurs pas vraiment le choix. En outre, il espère que ce rôle plus effacé l’aide à regagner en popularité et en intentions de vote – avec peut-être Monti pour allié. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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