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24/01/2012

Monti doit encore vaincre l’inquiétude du PdL.

 Le Peuple de la libert+®.jpg

« Blocages des camionneurs, chaos sur les routes » (Corriere della Sera)

« Les opérations escargot sauvages paralysent l’Italie » (La Repubblica)

« Marché du travail, indemnités chômage réduites au minimum » (La Stampa)

« La protestation des camionneurs paralyse l’Italie » (Il Messaggero)

« Le spread descend à 413 points – Oui au nouveau MES » (Il Sole 24 Ore)

« PD et PdL : doutes opposés sur un scrutin anticipé » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Après l’accueil positif de Bruxelles aux mesures de libéralisation, Monti doit encore vaincre l’inquiétude du PdL. Hier soir, entre autres, à Porta a Porta, l’ex ministre P. Romani disait, à propos de l’actuelle législature : ‘voyons si on y arrive, à 2013’. Une attitude très répandue au sein du PdL, et surtout chez les fidèles de Berlusconi. L’attaque de Berlusconi contre Monti, vendredi, était d’ailleurs inspirée par ces pressions. De là à retirer son appui à Monti, bien sûr, il y a loin – Berlusconi étant le premier à freiner des quatre fers. Mais la nouveauté, c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux, au sein de ce qu’on appelait le parti du président, à ne pas l’exclure. Le fait que le PdL baisse dans les sondages n’a pas l’air de les inquiéter outre mesure : à ce rythme, objectent-ils, où en sera-t-on dans un an ? Autant stopper l’hémorragie et jouer le tout pour le tout dans une campagne, tant qu’une remontée est envisageable. Le PD observe cela d’un œil inquiet, car il a besoin de plus de temps – ressource stratégique pour affronter toutes les divisions internes ou les circonscrire. En privé, les hommes de Bersani, que les sondages donnent favoris, eux, ne cachent pas les problèmes qu’ils auraient à régler en cas de scrutin à bref délai – à commencer par l’éventualité controversée d’une candidature de Bersani au Palais Chigi (contestée par la minorité interne) et le retour à l’alliance incommode avec Di Pietro et Vendola. Sans compter que nul n’est en mesure d’évaluer, en termes d’abstention ou, pire, de vote négatif, un croc-en-jambe fait à un gouvernement qui, malgré la protestation catégorielle liée aux libéralisations, maintient un indice de satisfaction élevé – comme si l’opinion considérait que la thérapie retenue est la seule praticable et Monti le seul en mesure de sortir le pays de l’ornière. Un montien pur sucre comme Enrico Letta, n°2 du PD, admet que paradoxalement le risque d’élections grandirait si, comme le suggère la baisse du spread, les remèdes gouvernementaux devaient commencer à porter des fruits. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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