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20/01/2012

Un plan de libéralisations sans précédent.

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Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

« Après un tournant historique, une phase cruciale pour le gouvernement et les partis » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « La journée d’aujourd’hui est une des plus importantes de ces 25 dernières années. Un exécutif ‘technique’ où les partis ne sont pas représentés mais que soutient au Parlement un ensemble de forces formant presque une grande coalition ‘de facto’ engage un plan de libéralisations sans précédent. Un résultat obtenu sans diviser le front PdL-PD-3e pôle qui aura la responsabilité de convertir ces décrets-lois. Hier Berlusconi a donné au fond son feu vert au programme de libéralisations, Alfano le confirmant (‘notre intention n’est pas de créer à Monti des difficultés), se réservant seulement le droit à quelques amendements. Attitude analogue pour le PD de Bersani et l’UdC de Casini – c’est logique pour une majorité semblant prête, à ce stade, à accompagner l’exécutif dans cette passe difficile. Mieux : même Di Pietro voit du bon dans l’action en cours et, là-dessus, se rapproche de Monti. Un résultat qui dépasse les attentes. Certes, la réaction des catégories touchées est à prendre en compte. La révolte violente des taxis, par exemple, contre leurs représentants taxés de faiblesse, n’est pas de bon augure. Idem pour la menace de lock-out des exploitants de stations-service. Pour l’exécutif Monti des temps cruciaux s’annoncent. Monti a montré son courage, mais il lui faut maintenant l’appui solide et persistant du Parlement. A priori, pas de problèmes immédiats en vue : les actions d’Alfano, Bersani et Casini suggèrent une relative cohésion, fût-elle tacite. Le seul risque est que la situation ne dégénère du fait de la révolte des catégories touchées. Le PdL, comme les centristes et les démocrates, ont pour cela demandé un plan de libéralisations ‘à 360°’ : énergie, réseaux, transports, sans s’acharner seulement sur des secteurs secondaires (taxis etc.). Revers de la médaille : si les forces politiques se contentent de gérer leur rapport au gouvernement, en lui apportant un soutien conditionnel, elles peuvent s’exposer à une lente marginalisation. Il leur est indispensable de retrouver un espace au Parlement : la réforme du mode de scrutin et le lancement de réformes institutionnelles sont des objectifs essentiels, comme le Quirinal le rappelle inlassablement. Question : qui veut vraiment changer le mode de scrutin, qui œuvre habilement à sauver le statu quo ? Il y a plus de conservateurs masqués qu’on ne le croit – la confusion qui règne sur les idées en présence y contribue. Tel ou tel dur réquisitoire contre le Porcellum est à prendre avec des pincettes. Temps compliqués en vue. »

 

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

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