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18/01/2012

Le triangle PdL-PD-3ème pôle.

 Le Peuple de la liberté.jpg

 

« Après l’Europe, la justice : la ‘stratégie des motions’ se poursuit » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Deux indices font presque une preuve. Après l’annonce d’un texte commun sur l’Europe, la stratégie des motions se répète sur la justice. Et, de nouveau, le triangle PdL-PD-3e pôle se reconnaît unanimement dans le texte qui, à la Chambre, approuve le rapport de Mme Severino, garde des Sceaux. La politique des motions est un signal, pas encore un cap univoque et sûr mais déjà une avancée significative. L’accord sur l’Europe était assez simple à obtenir, mais la justice est un des thèmes les plus controversés des dernières années. Même si le texte peut sembler général, la décision des trois partis de le signer ensemble a beaucoup de sens politiquement. Car ce sont des partis qui, durant l’ère berlusconienne, se sont déchirés sur les questions judiciaires. Aujourd’hui il semblent faire la paix à l’ombre d’un ministre ‘technicien’ qui dit avec beaucoup d’honnêteté intellectuelle des choses connues sur l’urgence qui s’attache à réformer la justice pénale et civile, et sur l’état effrayant du système carcéral. Ce n’est qu’un début, mais encourageant quant aux chances de la majorité à trois d’œuvrer utilement. L’opération en cours crée quelques états d’âme au sein du PdL mais Alfano a la confiance de Berlusconi, ce qui, à ce stade, lui suffit. Dans le fond, ces motions montrent que les trois grandes forces politiques ne veulent pas déstabiliser l’exécutif Monti, ce qui lui donne un avantage tactique sur les autres dirigeants européens. Sarkozy est à la veille d’une élection et, après la perte du triple A, risque de devoir revenir à des accents nationalistes pour endiguer la montée de Mme Le Pen. Merkel aussi est confrontée à une opinion irritée – ce qui explique, notamment, la réponse décevante faite à l’entretien de Monti avec le FT (‘L’Italie peut s’en sortir toute seule’). D’un côté, cette situation ne constitue pas le meilleur viatique en vue du Conseil européen du 30. D’un autre, elle montre que le président du Conseil italien est le seul, en ce moment, à n’être pas confronté à des contraintes politiques lourdes. Le soutien parlementaire au gouvernement est large, les élections lointaines. Et l’opinion publique, selon les sondages, appuie l’effort en cours plus que certains ne l’avaient prédit. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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