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12/01/2012

Vote sur l'arrestation de Cosentino.

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« Deux obstacles sur le chemin de Monti » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Le résultat satisfaisant de sa rencontre avec Mme Merkel et, plus largement, de la mission européenne de Monti jusqu’ici pourrait être remis en cause par deux événements très attendus : la décision de la Cour constitutionnelle sur les questions référendaires et le vote sur l’autorisation d’arrêter N. Cosentino, coordinateur PdL de Campanie. Pour ce qui est du premier point, la rumeur parle d’une décision ‘articulée’ ou ‘paralégislative’ qui dirait non tant aux référendums qu’au mode de scrutin actuel (le ‘Porcellum’), qu’il inviterait le Parlement à modifier au plus vite. Une telle décision déplairait aux promoteurs du référendum mais moins aux partis, qui ainsi pourraient redevenir les arbitres des nouvelles règles à fixer d’ici aux législatives de 2013. Si au contraire la Cour avalisait les référendums, le délai pour mettre au point un nouveau mode de scrutin se réduirait considérablement – le scrutin référendaire devant avoir lieu selon la loi entre le 15 avril et le 15 juin. D’où la crainte que les partis, plutôt que de voir (probablement) revenir le ‘Mattarellum’, ne tablent sur des élections anticipées avec le mode de scrutin actuel, remettant à l’an prochain le débat sur le nouveau système. L’impact du vote sur l’arrestation, ou non, de Cosentino, est plus complexe. La probabilité du ‘oui’, forte jusqu’ici, pourrait se réduire après le revirement de Bossi, qui a converti le ‘oui’ de la Ligue à l’envoi de Cosentino en prison en appel à la ‘liberté de conscience’ des députés. Toute la journée, on a vu s’affairer le PdL et Berlusconi pour tenter de retourner un certain nombre de députés – mais il faudrait 50 revirements environ, objectif difficile. Quelle que soit l’issue du vote, la fracture qu’il va créer, pour la première fois, dans la majorité, entre gauche et droite laissera des traces. Et elle accentuera, dans le camp qui finira battu, les réserves sur la difficulté de coopérer, au sein d’une même majorité, avec ceux qui, il y a deux mois encore, étaient les adversaires. »

 

(traduction : ambassade de France à Rome)

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