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13/12/2011

Bossi : "Berlusconi est avec les communistes."

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« Bossi : ‘Berlusconi est avec les communistes’ » (Alessandro Sala, Corriere) : « L’idylle est finie, au moins pour l’instant. Bossi, pourtant considéré jusqu’à récemment comme l’allié le plus fidèle de Berlusconi, s’est montré très critique sur l’avenir de l’alliance Ligue-PdL : ‘Ça dépendra de nous. À présent, il n’y a pas d’axe avec Berlusconi, c’est chacun pour soi. Berlusconi est avec les communistes dans cet exécutif, ce n’est pas le moment de faire des alliances.’ La Ligue s’est toujours opposée à l’opération Monti et Bossi en fait une question de principe et d’amour propre : ‘L’exécutif va couler et c’est très bien. C’est le Président de la République qui l’a formé, en prenant la responsabilité de dissoudre un exécutif légitimement élu. Ce commissaire d’origine européenne et bancaire a fait un gouvernement des banquiers’. Le plan de rigueur ? Il ‘n’apportera que de la pagaille’ ; ‘ceux qui l’ont fait sont mauvais car il touche les retraites, les vieux’. Pour Bossi, l’euro est ‘kaputt’ et ‘l’Italie a perdu la guerre, et la Padanie l’a gagnée ; tout le reste, c’est du bidon’. L’Europe ‘existe parce qu’ils disent vouloir faire un Fonds pour soutenir les États, sauf que personne ne veut y mettre d’argent, donc rien ne se fera.’ ‘Il n’y a pas de fonds qui puisse sauver les États ; les Allemands ont raison de ne pas vouloir payer les dettes des Italiens et des Grecs.’ Si l’euro s’effondre, pas de retour à la lire : ‘la Padanie créera sa monnaie, elle ne peut pas continuer à entretenir tous ces vauriens’. Quant à Tremonti, depuis toujours considéré comme le plus léghiste au PdL : ‘c’est quelqu’un de bien et il nous rejoindra’. Réponse d’A. Martino, berlusconien de toujours : ‘La seule chose positive dans l’actuelle absence de démocratie, c’est qu’on n’a qu’un Monti ; on s’est libéré de Tremonti – bon débarras. Bien-sûr, il pourrait revenir. Comme ambassadeur de Bossi en Allemagne, peut-être, pour représenter la Padanie fantomatique et inexistante.’ »

 

« Les Italiens, Monti et le plan de rigueur : après un mois, la confiance demeure » (Angelo Melone, La Repubblica) : « Un sondage Ipr Marketing tire le bilan du premier mois de Monti. Les Italiens, inquiets, gardent une certaine confiance dans l’action du président du Conseil. Le plan de rigueur est lourd, certes, mais l’annonce des sacrifices demandés paraît peu nuire à la popularité de Monti : 58%, soit un très bon score, proche de celui de Berlusconi à son zénith, ces 62% qu’avait aussi atteints Monti le 1er décembre, juste avant la présentation du plan. Le plus frappant est la faible variation du jugement des Italiens. Durant ce premier mois, très rude, au pouvoir, la popularité de Monti a crû, passant de 50% à sa nomination à 55% 3 jours plus tard, à la formation du gouvernement, et à 62% début décembre. Puis vinrent l’annonce des mesures pour ‘sauver l’Italie’ : premières polémiques, constat des sacrifices nécessaires, critiques sur les réformes proposées. Or la majorité des sondés (37%) fait porter la responsabilité de ces mesures à l’action du gouvernement précédent, 30% l’imputant à la situation internationale et 26% seulement à Monti lui-même. Les scores des ministres sont moins significatifs, vu leur faible notoriété. Mais notons le score intéressant d’Elsa Fornero, ministre du Travail (58%), alors que les retraites sont indubitablement un des aspects les plus délicats du plan de rigueur pour l’opinion. Un mois plus tard, la confiance persiste, et ce le jour même de la grève générale. Demain s’ouvre le difficile examen du plan au Parlement. »

 

« La tempête financière qui voit le spread osciller à des niveaux inquiétants ne s’apaise pas. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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