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14/11/2011

Mario Monti accepte de former un gouvernement.

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« Le défi du sérieux » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de lundi) : « L’image d’un Mario Monti serein et sérieux acceptant la charge de former le nouveau gouvernement est l’emblème du passage politique extraordinaire qui a eu lieu en quelques jours, voire en quelques heures. Sa mission consiste aujourd’hui à réinsérer l’Italie dans le cadre européen en brisant le cordon sanitaire qui s’était formé autour du gouvernement de Rome, une tâche extrêmement difficile mais qui représente aussi une opportunité historique pour tous les partis politiques. Monti peut compter sur le soutien assidu du Président de la République, véritable architecte de la nouvelle saison qui s’annonce. L’hypothèse Monti est la seule solution pour sauver la démocratie italienne et avec elle la politique ‘sérieuse’. Monti et Napolitano peuvent redonner un peu de crédibilité au pays. Toutefois, on attend du nouveau gouvernement la réalisation rapide d’un agenda économique dont les points sont bien connus. Il pourra compter sur une sorte de lune de miel avec les partis politique. Certains, comme le PD et le 3e Pôle, ont beaucoup investi sur la sortie de Berlusconi et veulent exaucer, du moins pour l’instant, les attentes de Napolitano. D’autres, comme le PdL et ses alliés mineurs, désorientés et divisés, ont besoin de temps pour réagir. En un moment aussi exceptionnel, le ‘gouvernement du Président’ est justifié s’il sait profiter sans hésitations de cette occasion unique. Se poser la question de la durée de cet exécutif risque de le fragiliser dès le départ. L’avantage du gouvernement Monti repose sur le fait qu’il s’agit d’une solution obligée et de haut niveau ; son inconvénient est que les partis, se sentant libres, tenteront d’avoir leur revanche dès que possible. L’horizon du nouvel exécutif coïncidera facilement avec la fin de la législature, en 2013. Que tous les partis en profitent pour revoir leur culture de gouvernement et leur programme. Pourquoi craindre de voir naître une Italie complètement européenne ? Bien que souhaitable, c’est aussi le défi le plus difficile. »

 

(Traduction : ambassade de France) 

 

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