Belgique. Flandre. Municipalité d’Anvers. Le Vlaams Belang exige le licenciement de l’Échevin (maire-adjoint) Philip Heylen de ses fonctions au sein du Holding communal et de président du comité d’audit de ce Holding communal.
Le Holding communal possède toujours 14,1% des actions Dexia. La ville d’Anvers possède à son tour 6,5% des actions du Holding communal. La ville d’Anvers détient donc de manière indirecte 1% des actions de Dexia. La valeur de cette participation était en 2007 de 300 millions d’euros. À cette époque, les actions Dexia valaient 20 euros. Elles sont maintenant à 0,84 euro.
Si on tient compte de la charge de la dette, le Holding communal (la dette est bien plus grande que les actifs) ne vaut rien. Encore plus, Anvers est menacée de devoir intervenir pour les dettes du Holding communal. De plus, le Holding communal avait pris part (sans disposer des moyens nécessaires) à une augmentation de capital et a payé en 2008 des actions 9 euros alors qu’elles étaient cotées en bourse 3 euros. Afin de disposer du capital nécessaire à cet achat, le Holding communal avait emprunté à...Dexia !
Là dessus, la ville d’Anvers a prêté en 2009 des capitaux frais au Holding municipal alors que celui-ci était déjà dans les faits en faillite, parce que le Holding communal pensait obtenir un rendement annuel incroyable de 13% de cette contribution. Cet argent des Anversois (environ 20 millions d’euros) est lui aussi irrémédiablement perdu.
De manière générale, il est maintenant reconnu que les dirigeants du Holding communal et de Dexia étaient incapables d’assumer leur tâches et ont reçu de hauts revenus afin d’exercer ces fonctions. Le Vlaams Belang exige le licenciement de l’Échevin (maire-adjoint) social-chrétien Heylen et du Bourgmestre (maire) socialiste Janssens de leurs mandats de direction au sein du Holding communal et leur remplacement par des techniciens compétents.
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