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05/10/2011

La colère de Berlusconi : "la trêve est rompue, Giulio serait-il devenu fou ?"

Le Peuple de la liberté.jpg

« Italie, encore un déclassement lourd » (Corriere della Sera)

« Moody’s dégrade l’Italie » (La Repubblica, La Stampa, Il Messaggero, Il Sole 24 Ore)

 

« La colère de Berlusconi : ‘la trêve est rompue, Giulio serait-il devenu fou ?’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Les propos de Tremonti en conférence de presse à l’issue du sommet de l’Ecofin ont eu l’effet d’une déflagration au Palais Grazioli, résidence romaine de Berlusconi. L’entourage du Cavaliere a eu du mal à le convaincre de minimiser les faits. C’est Gianni Letta qui a maintenu à flots le simulacre de trêve et qui a évité une réaction publique au camouflet subi. Car le Cavaliere aurait sauté au plafond et affirmé ‘C’est un fou. C’est un message mafieux. Je dis que je ne m’intéresse pas au débat politique ni à la réforme du scrutin pour me consacrer à la croissance et lui déclare qu’il serait mieux d’aller aux urnes’. Berlusconi vit désormais de soupçons. Le Palais Chigi a immédiatement fait savoir qu’aucun entretien n’était prévu pour ce jour. Il serait effectivement peu opportun de se rencontrer alors que les journaux et les télévisions rapportent cette déclaration que si le spread espagnol est inférieur à l’italien, c’est parce que Zapatero a décidé des élections anticipées. C’est comme s’il avait dit que c’était la permanence de Berlusconi qui nuisait à l’Italie. La majorité a décidé de minimiser publiquement les faits, mais les autres déclarations du ministre de l’Economie n’ont pas échappé au Palais Chigi : les comptes seraient à l’abri de tout danger et tiendraient même avec une croissance à zéro. Bref : le fameux décret pour la croissance, si cher à Berlusconi, ne pourra pas aller au-delà de simples libéralisations et les ventes des biens mobiliers de l’Etat ne serviront qu’à abattre la dette publique, sans plus. Un véritable feu rouge pour les ambitions des groupes de travail qui doivent présenter des propositions pour récupérer la cote de popularité perdue après le plan de rigueur. Enfin, voyant Grilli (son candidat à la Banque d’Italie) sans espoir contre celui du Cavaliere (Saccomanni), le ministre de l’Economie veut prendre sa revanche sur la loi pour la croissance. Le bras de fer Berlusconi-Tremonti continue. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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