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04/10/2011

Dexia au bord du gouffre.

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Belgique. Le déclin du groupe belgo-français Dexia fait de nouvelles victimes. Après le holding des municipalités, le pot d’épargne des municipalités, c’est au tour de ses actionnaires d’être fortement atteint. Le Conseil d’administration spécial de hier soulève de nouvelles questions pendant que le dernier reste de confiance fond.

 

L’annonce de « solutionner les problèmes structurels » et « d’offrir de nouvelles prévisions de croissance » fait plus de bien que de mal : lors de l’ouverture de la bourse, l’action a chuté de 30 % et se situe à environ 1 euro.

 

Lors du sauvetage de Dexia en 2008, les différentes autorités belges ont acheté ensemble pour 4 milliards  d’euros d’actions à 9,9 euros par action. La Flandre a investi 500 millions d’euros du Fonds d’avenir, les autorités fédérales ont contribué à hauteur d’1 milliard d’euros. Au cours actuel, il reste 10% du montant : l’État fédéral perd virtuellement 900 millions d'argent du contribuable et la Flandre 450 millions .

 

La fusion entre le Crédit communal et le Crédit local de France est à l’origine du drame actuel Le groupe Dexia est dans les faits dirigé depuis Paris et la folie des grandeurs françaises a tiré le groupe vers les abîmes. Le Vlaams Belang avait plaidé au sein de la Commission d’enquête parlementaire après la crise bancaire pour la scission des activités risquées d’affaires et des activités bancaires. La distribution des actifs entre le pôle belge et le pôle français et le retour à la situation de base doit être pensée. Cela ne solutionnera pas tous les problèmes, mais limitera les dommages.

 

Source : traduction de http://www.vlaamsbelang.org/0/8895

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