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17/08/2011

Plan de rigueur annoncé par Silvio Berlusconi.

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« La métamorphose du président du Conseil » (Stefano Folli, Sole 24 Ore du samedi 13 août 2011) : « Avec la phrase ‘ces impôts sont nécessaires’, le dernier tabou du berlusconisme est tombé, et avec lui le Berlusconi antipolitique, qui agit et parle désormais en homme de la BCE, bien content d’être sous tutelle. Il est devenu le président ‘technique’, entamant sa dernière métamorphose : l’homme de la situation, qui fait baisser les coûts de la politique et supprime les provinces. Ce plan sera-t-il suffisant ? En tout cas les 17 ans de berlusconisme ont été ensevelis sous le poids des 45,5 Md€ indispensables pour faire face à la crise de la dette. Si le plan est ‘inique’, comme l’estime Bersani, il est toutefois consistant. Selon Tremonti il n’y avait pas d’alternative – les retraites en étaient une, mais rien (ou très peu) n’a été fait à cause de l’opposition de la Ligue. Bossi a obtenu ce qu’il voulait, signe de faiblesse pour ce plan d’austérité. Berlusconi, même avec sa transformation en homme de la BCE, ne peut pas ignorer les liens au sein de la majorité où la Ligue a encore un poids influent. A l’évidence, Berlusconi n’a pas pu faire plus. Le vrai problème n’est pas représenté par les retraites : il se trouve au sein de la majorité, vu les efforts et les désaccords provoqués par l’architecture du plan d’économies. Sauf surprise, ils resurgiront bientôt au Parlement. Quant à l’opposition, Di Pietro (IdV) a été le premier à évoquer une confrontation sur le fond, c’est tout à son honneur. Casini n’aura pas de difficulté à suivre cette ligne, il a même commencé à le faire, se montrant solidaire avec les classes moyennes frappées par le plan d’austérité. Bersani doit rapidement se prononcer : plusieurs propositions du PD ont été englobées par le plan d’économies et il aurait tout intérêt à dialoguer sur le fond. D’autant plus que Napolitano le demande et que Berlusconi a accepté l’invitation, démentant qu’il y ait un vote de confiance à l’horizon. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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