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22/07/2011

La ‘nouvelle Ligue’ illustre le déclin de l’axe du Nord.

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« La ‘nouvelle Ligue’ illustre le déclin de l’axe du Nord » (Massimo Franco. Corriere) : « Berlusconi se résigne à négocier avec une Ligue divisée et sans tête. N’ayant pu s’entretenir avec Bossi hier, il a parlé avec Maroni, incarnation pourtant d’un léghisme émergent visant à remettre en cause l’axe avec Berlusconi. En représailles, le PdL songe à demander l’abolition des provinces – un tabou pour la Ligue. Au Nord la tension monte à droite. Or la défaite subie sur le cas Papa, dont la Chambre a accepté l’arrestation, ne résulte pas seulement des poussées centrifuges de la Ligue. Car c’est la crise du leadership berlusconien qui déstabilise Bossi et la Ligue. Tant que Berlusconi avait l’image d’un battant incarnant le succès de l’‘axe du Nord’, les secousses étaient dans l’ordre des choses. Mais l’échec aux municipales a entraîné Bossi dans sa chute, et la Ligue a dû se démarquer : elle reste au gouvernement, mais n’hésitera pas à lui jouer des tours s’il le faut – en politique étrangère (financement des missions militaires), sur la ‘question morale’ ou à propos des ordures de Naples. La liste est longue et Berlusconi paraît désarmé face aux écarts de la ‘nouvelle Ligue’ née de l’échec aux municipales et post-berlusconienne par nécessité. Berlusconi est inquiet de voir Bossi affaibli, car cela l’affaiblit aussi. Et ‘le parti de Maroni’ n’est pas en mesure d’offrir de garanties à un exécutif en voie de péremption. Le sommet PdL-Ligue d’hier a réuni Alfano et Calderoli – loin des mythiques ‘dîners du lundi’ d’Arcore où se jouait le sort de l’exécutif. Tremonti non plus ne peut plus jouer un rôle charnière entre Berlusconi et Bossi, devant lui aussi composer avec le pouvoir naissant de Maroni – or ils ne s’aiment pas. Berlusconi peine à deviner les effets de cette recomposition à droite. Il a doté la Ligue d’un vrai pouvoir, au plan national et local. D’où ses écarts et ses votes contre. Mais elle craint la vraie rupture – qui signifie crise et élections. ».

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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