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25/05/2011

Fureur croissante au sein de la Ligue, de son électorat, de son cercle d’influence.

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« Si elle perd à Milan, la Ligue devra insister sur l’identité et l’autonomie » (Stefano Folli. Il Sole 24 Ore) : « Au sein du PdL on nie obstinément que le résultat des ballottages aura des répercussions au niveau national. Or, à défaut d’une remonté spectaculaire de Moratti à Milan, les conséquences sont inévitables. Il suffit d’observer la fureur croissante au sein de la Ligue, de son électorat, de son cercle d’influence. Certes une victoire guérirait les blessures. Mais un échec ferait céder la digue des ressentiments. Cela ne signifie pas une crise brutale du gouvernement. Sur ce terrain, Bossi agira avec précaution. Berlusconi a déjà fixé la ligne : ‘Il n’y a pas d’alternative à cette majorité et à ce gouvernement’ mais jusqu’au résultat des élections de Milan et de Naples, ce ne sont que des mots. A partir de mardi prochain nous pourrions entrer dans une toute autre ère, très différente de celle que nous vivons depuis dix ans. Si la Ligue était battue dans ses terres (Milan et d’autres villes de Lombardie), elle aurait la preuve définitive que l’alliance avec le PdL s’est muée en fardeau. La Ligue devrait vite sortir de ce schéma, s’apparentant à une camisole, s’il n’est plus annonciateur de succès et de lien avec la base. Une chute du gouvernement n’aurait pas beaucoup de sens, élections anticipées ou gouvernement de ‘responsabilité nationale’ (à large consensus) représentent des hypothèses embryonnaires. La Ligue ne peut se tourner les pouces et doit donner à son électorat un signal précis, en matière de politique économique notamment. Mais surtout elle doit reprendre une plus grande autonomie face à Berlusconi, se recentrant sur son identité originelle, seule solution pour calmer le Nord en ébullition. Un appui externe au gouvernement serait sans doute le signal le plus éclatant lancé par Bossi. Remettre une réforme électorale sur le tapis aussi. La remise en cause, même partielle, de la prime à la majorité – sur laquelle Berlusconi et Bossi ont cimenté leur alliance – serait un tournant révolutionnaire. La fin d’une époque au nom de l’autonomie. Nous y verrons plus clair lundi. »

 

(Traduction : ambassade de France)

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