Le PdL dit non aux ministères au Nord. Bossi insiste : ‘j’ai la parole du président du Conseil’.

« Le PdL dit non aux ministères au Nord. Bossi insiste : ‘j’ai la parole du président du Conseil’ » (Alessandro Trocino, Corriere) : « ‘Les ministères ? Il était temps que ça cesse ! Rome voleuse, c’est fini’. Enthousiaste à l’annonce de l’éventuel transfert de deux ministères à Milan, Calderoli se dit sûr du feu vert de Berlusconi. Bossi confirme : ‘Parole donnée ne se reprend pas. Il n’est pas dit qu’il s’agisse juste de mon ministère et de celui de Calderoli. A Milan viendra aussi un ministère énorme, où se fait l’économie’. A Formigoni selon qui il y a d’autres priorités, le chef de la Ligue est prompt à répliquer : ‘Il est président de la Lombardie grâce aux voix de la Ligue, qu’il se taise’. L’annonce cause des remous au PdL. Aux critiques de Polverini (présidente du Latium) et Alemanno (maire de Rome) demandant une rencontre urgente avec Berlusconi, s’ajoute le communiqué commun des présidents des groupes PdL au Parlement, Gasparri et Cicchitto, rejetant l’idée et appelant à éviter ‘les complexes problèmes institutionnels’ que poserait le transfert des ministères : ‘Des conférences périodiques à Milan et Rome peuvent contribuer de façon positive à la relation entre activité gouvernementale et territoire’. Un palliatif peu apprécié à la Ligue, où l’on souligne que l’idée devrait convaincre les militants de voter Moratti avec plus d’enthousiasme au second tour. De Berlusconi, cette demi-confirmation (ou ce demi-démenti) : ‘Certains départements ministériels seront déplacés à Milan’. Selon le centre gauche, ‘le feu ami croisé finira par affaiblir Moratti’. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).