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20/05/2011

Berlusconi et Bossi ne suffisent plus.

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« L’avenir du PdL et le rôle de Giulio » (Francesco Verderami, Corriere della Sera) : « Berlusconi et Bossi ne suffisent plus, et c’est sur Tremonti que mise le centre droit pour tenter de sortir de la crise. C’est au ministre de l’Economie que la majorité doit s’en remettre pour tenter de relancer l’exécutif ou, au moins, de jouer les élections, le moment venu. Il est un peu vu comme le buteur à qui faire la passe pour marquer ; à cette comparaison, le sourire qu’il affiche est une façon de conjurer l’image de l’homme décisif – la réalité économique et la crise internationale du système assurant un marquage trop serré pour être aisés à dribbler. Si Bossi croit vraiment que son alliance avec Berlusconi a un avenir, le ‘nouveau projet pour le changement’ évoqué hier concerne nécessairement l’économie, et donc Tremonti. Il faut attendre le verdict des urnes à Milan. La rencontre Berlusconi-Bossi, marquée par l’humeur noire des deux hommes, a montré deux visions différentes du présent et de l’avenir : d’un côté, le président du Conseil, fermement décidé visiblement à poursuivre la législature, de l’autre Bossi, enclin à renouveler sa fidélité à leur alliance ‘mais à condition que les réformes soient faites, car on ne pourra continuer qu’ainsi’. De l’issue du second tour Moratti-Pisapia dépendra, c’est sûr, la réaction du chef de la Ligue au plan national. Pour l’heure, son souci est de saisir si les conditions sont réunies pour un ‘nouveau projet’, impliquant Tremonti, à présenter ‘avec Berlusconi’. Seule manque encore au fédéralisme la réforme fiscale, objectif de Bossi : Tremonti a expliqué plusieurs fois qu’elle est nécessaire mais qu’elle ne pouvait être brandie comme un tract électoral. Mais il doit y avoir une raison si, au sein de la Ligue, on en vient à un débat technique à ce propos, en songeant à intégrer l’opération à la loi de finances qui précèdera le retour aux urnes. L’avenir du centre droit passe par les choix politiques de Berlusconi et Bossi, mais le rôle de Tremonti sera prépondérant. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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