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05/04/2011

De Tunis à Manduria, la Ligue plus que jamais sous pression.

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« De Tunis à Manduria, la Ligue plus que jamais sous pression » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « La Ligue et l’immigration sauvage : alors que le ministre Maroni fait la navette entre Rome et Tunis, c’est le thème du printemps qui risque d’accompagner le débat public jusqu’aux élections locales de mai, scrutin crucial pour la Ligue et le PdL. Le moment est très délicat pour la Ligue. L’aval législatif au fédéralisme clôt un combat important, mais laisse un vide. Sur le contrôle de l’immigration, vieux cheval de bataille léghiste, les temps sont durs et écornent l’image de rigueur dont la Ligue s’est dotée au fil des ans. Mais la question politique est ailleurs : combien de temps Bossi et ses amis supporteront-ils cette posture inconfortable ? La Ligue peut-elle soutenir la majorité jusqu’en 2013 ? Difficile à dire. On est proche du passage le plus délicat depuis 15 ans. Si Maroni parvient à définir une forme de rapatriement en gérant au mieux la présence des immigrés sur le sol italien, on pourra estimer la situation toujours sous contrôle. Mais si les choses devaient empirer et que les téléspectateurs du Nord continuent de voir des images de camps-passoires, le monde léghiste pourrait mal réagir. On entrevoit des lignes de fracture entre Bossi, qui dit ‘hors d’ici’ en dialecte, et Berlusconi qui fait l’éloge de l’esprit d’accueil et de solidarité – il doit à la fois négocier avec la Tunisie et ne pas ignorer la sensibilité catholique. La divergence est réelle et peur se creuser encore. Au fond, une pression politique et électorale s’exerce sur la Ligue. Les léghistes la ressentent et y répliquent par une idée extravagante : l’institution d’armées régionales faisant de la protection civile, à l’image de la ‘garde nationale’ américaine. Alors même qu’à Strasbourg le parlement européen s’apprête à voter un document, voulu par la Ligue et le PdL, où l’on parle de permis de séjour temporaires, de droit d’asile et de freiner les refoulements. Etrange contradiction. » 

« Popularité du président du Conseil en voie d’érosion » (Renato Mannheimer, Corriere della Sera) : « La popularité de Berlusconi voit se confirmer la tendance baissière de ces derniers mois. Ce n’est ni un effondrement ni une chute soudaine, mais une lente érosion, jour après jour, d’une cote naguère flatteuse. »

 

« Rome reconnaît le Conseil national de transition (CNT) de Benghazi comme «seul représentant légitime du peuple libyen ».

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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