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01/03/2011

Le Parlement menace la stabilité monétaire et financière de la Suisse.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

L'UDC est choquée devant l'attitude irresponsable d'un Parlement qui prend des risques monétaires et financiers inconsidérés. L'approbation par le Conseil national des nouveaux accords d'emprunt du Fonds monétaire international sur un montant de 16,5 milliards de francs pour sauver des Etats euro en banqueroute est incompréhensible. Mais ce n'est pas tout: refuser de soumettre au peuple ce projet lourd de conséquences, c'est lâche; renoncer à des garanties de la part du FMI, c'est imprudent.  

Une fois de plus la gauche et les partis du centre ont procédé à un ignoble marchandage. L'approbation de la gauche aux nouveaux accords d'emprunt du FMI a été achetée par une forte augmentation de l'aide au développement. Ce gaspillage de l'argent des contribuables et de la fortune du peuple est intolérable et témoigne de l'irresponsabilité de ces partis.  

La procédure du Parlement est de surcroît antidémocratique. Le peuple a le droit de dire son avis sur des engagements aussi lourds. L'UDC fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la Suisse de prendre à l'avenir des risques inconsidérés en politique financière et monétaire. Il faudra aussi prendre les mesures nécessaires pour éviter que le peuple suisse ne doive supporter des risques excessifs à cause de la participation à des actions de sauvetage internationales. Il faut en effet rappeler qu'avec les accords d'emprunt approuvés aujourd'hui les citoyennes et citoyens suisses portent un risque quatre fois plus élevé que les Allemands et même six fois plus élevé que les Américains.

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