25/02/2011
Suisse : les autorités capitulent-elles déjà devant un possible afflux de personnes d'Afrique du Nord?
Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
Le "Comité d'experts Procédure d'asile et hébergement" de la Confédération et des cantons s'est réuni aujourd'hui pour discuter de l'hébergement de personnes en provenance d'Afrique du Nord. On a parlé dans ce contexte d'une "possible augmentation du nombre de demandes d'asile". L'UDC ne peut que s'étonner de la manière dont les autorités fixent les priorités. Ce possible afflux de personnes d'Afrique du Nord est essentiellement composé de jeunes hommes qui cherchent de meilleures conditions de vie en Europe. Ces personne ne peuvent avancer aucun motif valable pour obtenir l'asile et doivent donc retourner le plus vite possible dans leur pays qui a besoin d'eux. Si les accords Schengen/Dublin fonctionnaient, ces personnes seraient de toute manière arrêtées aux frontières extérieures de l'espace Schengen. Pour empêcher néanmoins des passages clandestins par ses frontières, la Suisse doit préparer un arrêté fédéral urgent afin que l'armée puisse en cas de besoin soutenir le Corps des gardes-frontière. La Suisse doit en plus réintroduire les contrôles aux frontières puisqu'il s'agit d'une situation extraordinaire.
Il est important que les personnes arrivant éventuellement d'Afrique du Nord soient arrêtées déjà aux frontières suisses. Ainsi, elles peuvent, conformément à l'accord de Dublin, être renvoyées dans le pays où elles ont pour la première fois foulé le sol européen. La Suisse ne serait alors pas contrainte de se charger de longues procédures d'asile sans aucune chance de succès pendant lesquelles les personnes qui n'ont aucun motif d'asile s'installent dans le pays.
Il faut par tous les moyens empêcher des passages clandestins aux frontières. A cet effet, la Suisse doit mettre en place un réseau de contrôle serré. Il s'agit donc de préparer un arrêté fédéral urgent pour permettre à l'armée de soutenir le Corps des gardes-frontière pendant une durée limitée. La Suisse doit de plus utiliser la possibilité prévue dans l'accord de Schengen de réintroduire les contrôles frontaliers dans une situation extraordinaire.
L'UDC déposera durant la session de printemps à venir des interventions parlementaires sur tous ces points et elle exigera aussi un débat urgent au Parlement.
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