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31/01/2011

Berlusconi au carrefour.

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« Le président du Conseil au carrefour : équilibre institutionnel ou dérive dangereuse » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de samedi) : « Porter sur la place publique les névroses institutionnelles serait la dernière erreur à faire, et pourtant c’est ce qui pourrait arriver le 13 février si le PdL manifeste à Milan contre magistrats et Parquet, contre les enquêtes en cours. Berlusconi a le droit de se sentir persécuté et peut se plaindre à bon droit de l’acharnement médiatique sur les écoutes mais il a tort de vouloir alimenter un affrontement sans fin contre l’ordre judiciaire. Hier, Bossi est de nouveau intervenu pour mettre un frein à la dérive en cours. Déjà, le chef de la Ligue avait conseillé à Berlusconi de ‘prendre un peu de repos’ ; maintenant, il dit qu’il faut ‘en finir avec toute cette confusion’ – et c’est plus qu’un simple souhait. Bossi est le vrai partenaire du président du Conseil et c’est de lui que dépend l’avenir du gouvernement. En outre, il est loyal et n’a aucunement l’intention de jeter par-dessus bord la cohésion du centre droit. Le président du Conseil est à un carrefour important : on va voir s’il décide d’assumer avec conviction un profil institutionnel ou de se muer en meneur populiste, avec tous les dangers que cela comporte. Son rappel selon lequel le Parlement et la majorité lui ont plusieurs fois confirmé leur confiance est sacro-saint ; mais il en découle naturellement non seulement des droits mais aussi des devoirs. Il importe aussi de relever l’avis exprimé par Casini, à Todi, selon lequel cette crise ne pourra avoir d’issue que politique et non judiciaire. Les déchirures qui découleraient d’une éventuelle éviction de Berlusconi par la voie judiciaire plutôt qu’électorale seraient très graves pour l’équilibre du pays. Un point sur lequel toutes les forces politiques d’opposition n’ont pas encore formulé une ligne claire. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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