Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/12/2010

Berlusconi, Bossi, Fini & Co.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

« L’épreuve de vérité pour la majorité aura lieu après la décision de la Cour constitutionnelle. » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de vendredi) : « Au fond, ce que Berlusconi a dit hier a confirmé trois points. D’abord, la majorité doit se renforcer et atteindre un seuil convaincant, faute de quoi la perspective d’élections anticipées demeure. En second lieu, la seule voie politique pour vraiment la stabiliser passe par un accord au grand jour avec l’UdC de Casini, opération qui devrait moins déboucher sur une alliance de fer que sur un soutien sans participation à l’exécutif. Tertio, la Ligue reste méfiante face au nouveau profil ‘centriste’ du président du Conseil, du moins jusqu’au moment où elle pourra mesurer le prix de l’accord éventuel. D’où les attaques léghistes visant à délégitimer Fini : pour l’heure, c’est une épée de Damoclès suspendue au-dessus du ‘3ème pôle’ dont Casini est le chef officieux. Mais elles pourraient se muer en bombe si Bossi décidait pour de bon d’empêcher l’accord et d’accélérer la marche vers les élections – auquel cas le maintien au perchoir de la Chambre d’un homme récusé par la majorité serait un casus belli plausible pour obtenir la dissolution. On verra. Mais Berlusconi voit juste quand il cite janvier comme le mois décisif. La partie ne peut pas durer au-delà de quelques semaines. Après la décision de la Cour constitutionnelle, il faudra faire le point. Si la décision est favorable, Berlusconi sera renforcé et mieux apte à gérer l’élargissement, au prix d’un dialogue avec Casini. En cas de décision défavorable, Berlusconi sera affaibli et frustré – en tout état de cause, les rapports de force seraient tout autres : des deux, Casini serait le plus fort, et la Ligue pourrait se réserver le dernier mot. La stabilité pour agir reste un désir et une nécessité. Non sans mal, la réforme Gelmini a été adoptée : pour le gouvernement, c’est un net succès, mais demain est un autre jour… » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.