Affaire des partisans d’Ataka refoulés de Serbie (suite 3) : les Hongrois s’en mêlent.

Le 27 novembre 2010, les autorités serbes ont bloqué huit bus contenant des partisans du parti patriotique bulgare Ataka se rendant à Bosilegrad en Serbie afin de commémorer la perte de la ville et des territoires environnants par la Bulgarie à l’issue de la Première guerre mondiale.  Le gouvernement bulgare a protesté contre l’action serbe et Ataka a porté l’affaire devant le Parlement européen.

Les nationalistes hongrois revendiquent également des territoires perdus par la Hongrie à l’issue de la Première guerre mondiale et se trouvant actuellement en Serbie. Le HVIM, une organisation nationaliste hongroise proche du Jobbik, a rencontré dans le passé des problèmes similaires à ceux des militants d’Ataka. Le gouvernement hongrois n’avait pas protesté contre les pratiques serbes.

Le 12 décembre 2010 à 11 h du matin, le HVIM manifestera sa sympathie devant l’ambassade de Bulgarie. Les manifestants réclameront une action commune des autorités hongroises et bulgares contre les mesures serbes. László Torockai, président du HVIM et élu du Jobbik au sein d’une région, Gyula Zagyva, ancien président du HVIM et député du Jobbik, ainsi que Levente Murányi, député du Jobbik, prendront la parole.