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09/12/2010

Vers la fin de Berlusconi ou vers un gouvernement Berlusconi bis ?

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« Les finiens négocient. Et le ‘3e pôle’ est menacé dès le berceau. » (Ugo Magri, La Stampa) : « Bocchino est un combattant, et son chef (Gianfranco Fini) lui ayant demandé le silence, il n’avoue pas avoir rencontré Berlusconi mardi. Mais les pourparlers en cours mettent à nu la faiblesse des deux chefs, et d’abord de Fini, et l’extrême difficulté d’une phase qui risque ou de les exclure définitivement du centre droit ou de les rallier à Berlusconi. Devant ce choix qui n’a rien d’attirant pour les finiens, on voit se multiplier les idées visant à inventer in extremis une troisième voie provisoire. On dit Casini fâché d’avoir découvert dans la presse l’existence de la rencontre ‘secrète’. Si Fini confirme son intention de rompre avec Berlusconi, le 3e pôle restera pour les centristes un projet à construire ensemble. Mais si les ‘futuristes’ optaient pour un retour au bercail la queue entre les jambes, cette seconde ‘trahison’ après celle de 2008 (et l’expulsion de Casini du centre droit avec l’aval de Fini) serait impardonnable, même de la part d’un catholique comme Casini habitué à tendre la joue gauche. D’ailleurs, pour suivre Fini, Casini a payé le prix de sa loyauté : il a désobéi aux indications de l’Eglise, et surtout à celles du cardinal Ruini. Le 3e pôle risque bien de mourir avant que d’être né. L’impression grandit que Berlusconi pourrait gagner, fût-ce de quelques voix, à la Chambre. Chez les finiens, tous ne sont pas prêts à aller jusqu’à voter la censure ; bon nombre n’avaient signé la motion de censure que pour pousser Berlusconi à démissionner avant le 14, ouvrant ainsi la ‘phase nouvelle’ demandée par Fini. Maintenant que la censure devient hypothétique, les ‘colombes’ de FLI ne veulent pas se sacrifier en vain : s’il doit y avoir négociation, elles veulent la conduire eux-mêmes. On voit donc Moffa lever la tête, contredire Fini et annoncer que Berlusconi ne doit pas nécessairement démissionner. Et les berlusconiens d’approuver. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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