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06/12/2010

Italie : la guerre des chiffres mène à l’opposition frontale.

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« La guerre des chiffres mène à l’opposition frontale » (Marcello Sorgi, La Stampa de samedi) : « Depuis le 3, et le dépôt de la motion de censure Casini-Fini-Rutelli-Lombardo, deux fronts s’opposent à distance. Et voici que les dirigeants du 3e pôle, après s’en être pris (non sans raison) à Berlusconi sur le thème des achats de voix et des annonces réitérées qu’il avait la majorité, sont tombés eux aussi dans le piège des chiffres. Il y aurait donc 317 voix contre, en additionnant gauche et 3e pôle : si tel restait le cas le 14, Berlusconi serait battu et devrait démissionner. Ne nous cachons pas, néanmoins, qu’une seule voix de majorité, à une dizaine de jours du vote, est une marge bien incertaine. Ce chiffre intègre, par exemple, les 6 députés radicaux, nullement acquis à un camp ni à l’autre, une élue FLI en congé maternité et les ‘colombes’ finiennes qui ont signé par discipline de parti, mais hésitent encore. Si, comme il était dans les intentions de certains signataires, l’objectif était juste de pousser le Cavaliere à se rendre et à lancer une négociation en vue d’un nouvel exécutif, les déclarations faites hier par Berlusconi depuis Sotchi ont exclu cette éventualité. Berlusconi continue de ne pas croire aux chiffres avancés par le 3e pôle et compte bien qu’au moment du vote plus d’un se ravisera chez les élus centre droit passés à FLI, lui permettant d’encaisser la confiance à la Chambre aussi. Au sein du 3e pôle, on caresse l’espoir symétrique que, sous la pression grandissante, le PdL ou ce qu’il en reste se divisera, ce qui ouvrirait la voie à un gouvernement d’urgence visant à modifier le mode de scrutin. Ni d’un côté ni de l’autre on n’a de certitudes, mais sans pouvoir non plus ouvrir de canaux de communication avec l’adversaire. Si rien ne change d’ici le 14 décembre, indépendamment du résultat de cette guerre des chiffres, il est certain que peut après cette confrontation usante, on ne pourra aller qu’aux élections anticipées.»

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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