30/11/2010
FLI : "abstention" - et non plus "censure".
« Au sein de FLI certains sont tentés par l’abstention » (Fabio Martini, La Stampa) : « Jusqu’à il y a une semaine, les futuristes y auraient vu un gros mot mais, depuis quelques jours, dans les entretiens entre Fini et ses nouveaux colonels, le mot en vogue est ‘abstention’ – et non plus ‘censure’. Fini et ses amis commencent à réfléchir à l’idée d’une abstention qui laisserait en vie le gouvernement et son chef. A ce stade, rien de décidé, et FLI parle toujours de présenter une motion de censure et de la voter avec l’opposition. Mais le seul fait de parler entre soi d’une possible abstention en dit long sur les tensions qui divisent les finiens. L’idée est venue des modérés (Ronchi, Viespoli, Moffa, Menia, Consolo), pour qui le cadre, interne et international, a évolué. Pour eux, l’idée d’un gouvernement technique ou d’union nationale ne tient pas debout, de même que les élections anticipées leur paraissent très risquées. Fini, dirigeant doté d’une forte capacité d’écoute, a entendu tous les sons de cloches (même ceux de Bocchino, Briguglio, Perina et Granta, fervents partisans de la censure) et n’a rien exclu à ce stade. Selon Urso, le plus au centre de tous, ‘s’il y avait un signal de changement, l’idée de s’abstenir pourrait être étudiée’ mais ‘ce n’est pas du tout le cas’. La balle revient, plus que jamais, entre les mains de Berlusconi et de son doigté politique. Mais s’il ne changeait pas de tactique, le problème pour Fini sera de garder son groupe uni. Une hémorragie, même réduite, au sein de FLI, serait décisive pour assurer à Berlusconi la confiance, fût-elle éphémère. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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