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08/09/2010

Gianfranco Fini : "ce sont des analphabètes constitutionnels, je ne m’en vais pas."

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« La marche aux élections devient un labyrinthe où le centre droit s’enlise » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Une rencontre avec Napolitano pourrait avoir lieu, mais sous une autre forme que celle souhaitée par Bossi. Dans le labyrinthe où il se trouve, le centre droit doit se préparer à bien des pièges. La solidarité exprimée par la gauche au président de la Chambre confirme son rôle tout en renforçant l’antagonisme entre Fini et le gouvernement. Bossi insiste, il doit partir, mais des médiateurs PdL, comme Pisanu, précisent : aucune ‘infraction constitutionnelle ou réglementaire’ ne peut motiver sa démission forcée. Bossi n’a pas encore renoncé aux élections anticipées ; pour justifier une impatience que le président du Conseil ne partage pas, il dit : ‘l’économie est calme et sereine’ car ‘le ministre de l’économie a tout remis en ordre’ et Tremonti, de Bruxelles, affirme que l’UE ne serait pas inquiète d’une crise en Italie. La Ligue s’appuie sur les sondages qui la donnent en forte hausse au Nord, où l’affrontement a affaibli Fini mais aussi Berlusconi. Jusqu’aux élections, ce sera une ‘agonie inévitable’, prévoit R. Cota (gouverneur léghiste du Piémont), mais surtout pour le PdL. L’UdC y voit son analyse confirmée : à en croire Casini : ‘nous sommes fichus : Bossi est le seul qui compte en Italie’. Mais la crainte existe qu’un vide gouvernemental ou une situation marquée par l’incertitude et l’instabilité n’encourage des manœuvres spéculatives. »

« Fini : ce sont des analphabètes constitutionnels, je ne m’en vais pas » (Luca Ostellino, Il Sole 24 Ore) : « ‘Je suis président de la Chambre et le resterai pour toute la législature’, a déclaré G. Fini, interrogé mardi soir sur la chaîne La7. Il ne s’est rien dit de nouveau par rapport au discours de Mirabello, mais l’ancien chef d’AN a voulu préciser de quelle façon son éviction du parti qu’il avait co-fondé avec Berlusconi avait causé la mort du PdL – qui avait perdu ainsi sa ‘raison sociale’ pour ne devenir qu’un Forza Italia élargi. Face aux réactions suscitées par son discours de Mirabello (la demande qu’il démissionne de son poste de président de la Chambre), Fini a fait une leçon de droit constitutionnel et parlementaire : ‘Je parie que Bossi et Berlusconi n’iront pas chez Napolitano demander ma démission, car ils apparaîtraient alors comme des analphabètes en droit constitutionnel’, ajoutant : ‘Nul n’a le pouvoir de la demander ni de la provoquer’. Fini a donc redit qu’il ne démissionnerait pas, à moins qu’on ne prouve qu’il avait gravement manqué à ses devoirs constitutionnels et au règlement de la Chambre. Tout au plus pourront-ils ‘aller au Quirinal expliquer la situation politique, ce qui me semble non seulement naturel mais même impératif’. A la question ‘après la naissance du groupe parlementaire Futuro e Libertà, verra-t-on celle du parti ?’, Fini répond par un sourire, comme pour confirmer. ‘Aller aux élections maintenant serait le fait d’irresponsables’ car ‘le gouvernement doit penser plutôt à gouverner’, quitte à dialoguer [avec nous] pour réaliser les 5 points du programme, afin ‘de les améliorer et d’en limiter l’impact négatif sur la collectivité’. Mais Fini a souligné que FLI serait prêt à d’éventuelles élections. Entre-temps, la fondation finienne Farefuturo a déploré le harcèlement médiatique actuel contre Fini, surtout par le JT de Rai Uno du fidèle berlusconien A. Minzolini. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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