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02/09/2010

Berlusconi négocie.

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«  Berlusconi négocie » (Alessandro De Angelis, Il Riformista) : 

« Effrayé de la rupture qu’annoncera Fini à Mirabello et terrorisé à l’idée que la Cour constitutionnelle censure l’empêchement légitime (relançant les procès Mediaset et Mills), Berlusconi convoque Alfano et Ghedini. Sa demande est claire : ‘trouvez moi quelque chose qui puisse me tirer d’affaire ; Fini veut m’éliminer par la voie judiciaire.’ Berlusconi a compris que les finiens ne voteront pas le procès court et que le risque de censure de l’empêchement légitime est fort. Ghedini et Alfano proposent alors deux solutions sur mesure : un projet de loi ad hoc allongeant les délais du contradictoire et favorisant ainsi la prescription du procès Mills, ou une action sur les délais de prescription dans le projet de loi sur le procès court – ce qui permettrait d’annuler moins de procès, tout en prescrivant Mills et Mediaset : presque un essai de médiation, peut-être le dernier avant l’éclat annoncé de Fini à Mirabello. Pour Fini, le thème de la justice est politique et non technique. Ce n’est pas un hasard si selon les siens ‘l’idée d’un bouclier est acceptable, mais doit s’inscrire dans l’idée de légalité dont nous sommes porteurs’ – façon de rejeter les acrobaties judiciaires de Ghedini. Fini se focalise donc sur l’ouverture d’une nouvelle ère politique, que marquera la créatioin de son nouveau parti, à moins d’une marche arrière de Berlusconi. Pour les finiens, Berlusconi ne veut pas vraiment négocier – et la ligne du Giornale, et même du Corriere, indiquerait que la bataille a bel et bien commencé. »

 (Traduction : ambassade de France à Rome.)

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Gianfranco Fini

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