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06/07/2010

Une autre majorité ? Seulement si Bossi le veut.

Le Peuple de la liberté.jpg

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Pier Luigi Bersani est le secrétaire général du Parti Démocrate, le parti de centre-gauche, principal parti d’opposition.

« Une autre majorité ? Seulement si Bossi le veut » (Stefano Cappellini, Il Riformista) :
« Une nouvelle majorité se trouve en dix minutes », la boutade de PF Casini est redevenue d’actualité dans cette période délicate pour le gouvernement Berlusconi, alors que circulent à nouveau des rumeurs de remaniement. En réalité, il faut bien plus de minutes que cela pour rétablir les équilibres, et les élections anticipées restent de loin l’issue la plus probable. A moins que ce ne soit Bossi qui ‘débranche’ le Gouvernement. C’est en tout cas ce qu’espère PL Bersani, selon qui seul un revirement de la Ligue peut causer la chute de Berlusconi – il ne faut pas compter sur les finiens, trop faibles pour vraiment changer la donne. Fini lui-même admet que la Ligue est le seul acteur capable à ce stade de barrer la route à Berlusconi. Si Bossi choisissait cette voie, ce ne serait pas en raison d’affinités avec l’opposition, mais par simple pragmatisme : si pour l’heure le gouvernement Berlusconi est le plus apte à garantir les progrès du fédéralisme, il n’en sera pas forcément toujours ainsi. La crise de la droite induit une baisse de popularité qui complique l’hypothèse d’élections anticipées, surtout pour une Ligue qui veut avant tout voir avancer la réforme fédérale. Combien de temps encore la Ligue peut-elle tolérer que son unique objectif soit menacé par les embardées de la majorité ? Voilà pourquoi c’est à Bossi que s’est adressé Bersani pour qu’il ‘lâche le milliardaire’, en disant toute l’importance que le PD attache au fédéralisme. La vision du PD est claire : Fini peut se répandre dans les journaux, seul Bossi peut désarçonner pour de bon le Cavaliere. »

« La ‘double percée’ de Berlusconi : un pacte avec Tremonti et le cas Brancher réglé. Reste le problème de la relation avec Fini » (Paola di Caro, Corriere della Sera) :
« Les proches de Berlusconi ont jugé ‘très positive’ la journée d’hier. Il a affronté, il est vrai il, et en partie réglé deux gros problèmes qui gênaient l’action de son gouvernement : la ‘bombe’ Brancher et la ‘manœuvre’ budgétaire. Reste donc ‘seulement’ comme point d’interrogation la relation avec Fini – celle avec le Quirinal ayant été consolidée par la démission du ministre pour la Décentralisation offerte sur un plateau d’argent. Un divorce plus ou moins consensuel se profile et les hypothèses de face-à-face virulent entre les deux hommes s’éloignent. En gros, tout peut encore arriver, y compris que Berlusconi rappelle à l’ordre le parti sur le thème de l’unité, demandant que soient dissous fondations, courants et associations divers et variés, comme l’a proposé La Russa. Ou ce sera le temps de l’attente, chacun continuant d’étudier les actions de l’autre. En quête de la possibilité d’un échec et mat – que nul n’a encore trouvée. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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