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02/07/2010

Fini n’a nullement l’intention de quitter un parti dont il est le co-fondateur.

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« La solitude du Cavaliere » (Aldo Schiavone, La Repubblica) :

« Les derniers propos de Napolitano sonnent comme un ultime appel à ces forces gouvernementales qui, conduites par Berlusconi, semblent avoir opté pour un grave faux pas politique et institutionnel à la portée imprévisible, dans le but de réaliser, à tout prix, leur objectif. Le Président, comme il se doit, ne préjuge pas de sa décision finale mais met en garde contre une dérive qui pourrait aboutir à une issue législative catastrophique, en relevant les – trop nombreux – ‘points critiques’ du projet de loi actuel sur les écoutes. On peut se demander ce qui a poussé Berlusconi à vouloir faire passer, de force, la loi avant l’été : je crains que la réponse ne se trouve dans la solitude qu’il doit forcément ressentir, de façon toujours plus évidente, ce qui ne fait qu’accroître sa méfiance, son impatience, sa volonté de renverser une situation qui, il le sent, lui échappe. Les bonnes lois ne naissent jamais de l’arrogance d’un seul camp : pour elles, le pouvoir doit laisser la place au consensus et à l’émancipation, et la force du nombre à la raison des choses. En dehors de cela il n’y a que l’ombre du tyran et de sa démagogie. »

FareFuturo est un think tank mis en place par Gianfranco Fini.

« Affrontement Fini-Bondi sur le PdL et la légalité » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :

« A l’occasion de la présentation de la nouvelle revue Rivista di politica, dirigée par A. Campi, un des principaux acteurs de FareFuturo, S. Bondi, coordinateur du PdL, a demandé à GF. Fini, qui continue à parler de démocratie à l’intérieur du PdL, de la Ligue et de la défense de la légalité – avec tout ce qui en découle – d’arrêter de toujours donner le ‘contre-chant’ à Berlusconi. Auparavant, Bondi et les deux autres coordinateurs du PdL avaient rencontré les ambassadeurs finiens I. Bocchino et A. Augello pour tenter une médiation, infructueuse, entre majorité et minorité du PdL. Le Cavaliere voudrait écarter Fini, mais ce n’est pas simple. Le président de la Chambre n’a nullement l’intention de quitter un parti dont il est le co-fondateur, mais revendique le droit au désaccord, au ‘contre-chant’ qu’on lui reproche. Le président de la Chambre répète qu’il faut apporter des amendements à la loi sur les écoutes, ajoutant, à propos de légalité : ‘je ne veux pas que dans le PdL et le gouvernement que j’ai soutenu et que je veux continuer de soutenir, il y ait le moindre soupçon que quelqu’un se fait nommer ministre parce qu’il ne veut pas aller au tribunal.’ ‘Citez-moi une démocratie où une personne visée par un mandat d’arrêt reste secrétaire d’Etat. Si poser ces questions, c’est faire du contre-chant, je continuerai à en faire.’ Secoué, Bondi réplique ‘avec ça, on finirait par avoir les communistes au gouvernement. Les distinguos continuels de Fini me peinent.’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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La revue Rivista di politica.

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