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25/06/2010

Italie : la révolte des gouverneurs divise le PdL et la Ligue.

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« La révolte des gouverneurs divise le PdL et la Ligue » (Marcello Sorgi, La Stampa) :

« La protestation des Régions contre le gouvernement, qui décharge sur les administrations locales le poids le plus important de la loi de finances rectificative, prend des allures de révolte. Les présidents menacent de renoncer à leurs compétences dans de nombreuses matières où le pouvoir central n’intervient plus depuis longtemps. L’explication, donnée au nom de tous par le président de la Conférence Etat-Régions, V. Errani, est qu’en coupant les fonds prévus pour une série de services, la manœuvre empêche de les continuer à les garantir, à moins de mettre en place de nouveaux impôts locaux pour les financer. Tout ça était assez prévisible : dès que la manœuvre a été expliquée, l’affaire du gouvernement de Rome qui se vante de ‘ne pas mettre la main aux poches des Italiens’ mais oblige les administrations locales à le faire était claire. Dans notre pays, plus que dans d’autres, coupes budgétaires et impôts sont équivalents. Comme les maires qui, mercredi, avaient appris par la presse l’éventuelle création d’une nouvelle taxe communale – pour remplacer l’ICI, abolie en 2008, et jamais réintégrée avec transferts de fonds du gouvernement – aujourd’hui, les présidents de régions aussi voudraient savoir ce qui les attend. Dans ce cadre général, où la discussion sur le fédéralisme a été submergée, celle sur le fédéralisme fiscal en particulier redevient dramatiquement d’actualité, et ce n’est pas un hasard si U. Bossi a été en parlé avec G. Napolitano au Quirinal. La sensation est qu’un gouvernement aux caisses vides, avec une capacité famélique de couper les fonds aux régions et aux communes, n’est pas du tout prêt à renoncer au centralisme des impôts. La tension politique entre PdL et Ligue semble en passe de s’accroître sur un des points-clefs qui cimentent le pacte entre les deux partis. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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