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29/04/2010

Italie : la trêve au sein du centre droit est déjà vacillante.

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La loi Alfano constitutionnelle est prête » (Donatella Stasio, Il Sole 24 Ore) :
« La révision protégeant les principaux personnages de l’Etat est prête. Un article pour les procès futurs, un autre pour ceux en cours et un troisième sur l’entrée en vigueur ‘au lendemain’ de la publication au JO. Voici donc le texte qui bloquera les magistrats au seuil du ‘renvoi en jugement’, les obligeant à demander ‘immédiatement’ l’aval de la Chambre ou du Sénat pour des procès impliquant le chef de l’Etat, le président du Conseil et les ministres pour des faits de droit commun. Il doit être présenté ces jours-ci au Sénat par Gasparri et Quagliariello, président et n°2 du groupe PdL au Sénat. Il est à présent entre les mains de Berlusconi qui veut le montrer à Bossi et à Fini. Les léghistes sont déjà d’accord sur le texte et Fini a rassuré hier le Cavaliere en disant qu’il ne s’était jamais prononcé contre la loi Alfano. »

 

« La trêve au sein du centre droit est déjà vacillante » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :

« La première tête finienne va tomber : Bocchino, n°2 du groupe PdL à la Chambre, a présenté sa démission puis tenté de la retirer. Or le PdL semble prêt à l’accepter, ce qui signifierait que la trêve armée Berlusconi-Fini vacille déjà. Hier, un amendement a été rejeté à la Chambre et les polémiques intra-PdL avec la minorité liée au président de la Chambre sont la première confirmation d’un schéma qui risque de marquer la législature. La stratégie de Fini est de résister au président du Conseil, il l’a expliqué hier à l’émission télévisée Porta a porta : irrité par les attaques venant des quotidiens appartenant à la famille Berlusconi, Fini a jugé ‘ce n’est pas un incident’, ces attaques s’inscrivant selon lui dans un plan. En résumé, l’armistice paraît impossible et Fini se fait le porte-parole d’un malaise face au président du Conseil plus répandu que ne le disent les chiffres. U. Bossi, avec l’air de celui qui se sait le patron du centre droit, a déclaré : ‘si la Ligue n’en veut pas, les élections n’auront pas lieu’ et ‘je veux seulement le fédéralisme’ – mais si le projet se révélait irréalisable ? Il se pourrait que, d’ici quelques mois, G. Napolitano voie arriver au Quirinal Berlusconi et Bossi disant qu’ils ne peuvent plus poursuivre la législature. Le scénario deviendrait alors imprévisible. »

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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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